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12 conseils pour réussir son projet de virtualisation

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1- Faire de la virtualisation un projet d'entreprise
"La consolidation et la virtualisation dans une entreprise, c'est un projet. Cela ne s'achète pas sur catalogue et ce n'est pas un assemblage de technologies et de produits. Il faut bien comprendre le contexte du client, ses objectifs et d'une manière générale quelles sont les problématiques que souhaite résoudre le client ? Ces objectifs définiront ensuite les jalons du projet à poser et les indicateurs de ROI à surveiller", affirme Olivier Pauly, responsable de l'alliance avec Vmware chez Bull.

Cette étape est d'autant plus importante que, selon les experts interrogés, il arrive parfois que des DSI se lancent dans des projets de virtualisation en toute hâte. Or, dans bien des cas, la virtualisation ne va pas apporter un plus à l'entreprise. Elle pourra même être facteur de dysfonctionnement ou de ralentissement des performances s'il y a trop de précipitation ou que la phase d'étude préalable est expédiée.

2- Réaliser un audit de l'existant
"La première chose à faire en débutant un projet de virtualisation consiste à réaliser un audit complet de l'infrastructure. Cela signifie qu'il faut un inventaire précis : nombre de serveurs installés, configuration matérielle, configuration logicielle, versions des logiciels", estime Olivier Pauly (Bull).

L'audit fait ressortir les carences matérielles. Il peut conduire à un renouvellement de machines avant de virtualiser.

"Il faut ensuite étudier l'activité et l'utilisation des serveurs par rapport au nombre d'utilisateurs et au type de l'application. Cet audit doit être réalisé sur plusieurs jours, idéalement sur plusieurs semaines car il peut y avoir des pics de charge sur certaines applications liées à l'activité de l'entreprise. Enfin, le résultat de cet audit se traduit par un rapport qui servira de base au déploiement de la virtualisation", poursuit le spécialiste en virtualisation.

Cet audit fait ressortir clairement les carences matérielles, et peut donc conduire à un renouvellement de machines avant de virtualiser son infrastructure. Il identifie les applications les plus susceptibles de tirer profit de la virtualisation en fonction de leur activité quotidienne. Et enfin, il prépare à la phase d'analyse des licences logicielles du parc informatique.

3- Désarmorcer la problématique de gestion des licences
Virtualiser ne change pas fondamentalement sa gestion des licences, cependant les éditeurs proposent chacun des offres différentes qu'il faut étudier préalablement à tout projet de virtualisation. En effet, le coût ne sera pas le même si l'éditeur facture une licence par processeur utilisé, par coeur de processeur utilisé, par serveur virtuel lancé, par machine physique ou par nombre d'utilisateur.

La virtualisation peut entraîner un surcoût dans le cas où l'éditeur facture au processeur, si l'entreprise choisit de migrer des solutions autrefois sur des serveurs mono-processeur vers un serveur à 4 processeurs. Au lieu de payer 1x5000 € pour chaque application, elle paiera 4x5000 € pour chaque application.


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