Pourtant complexe, les échecs sont dominés depuis 10 ans déjà par l'intelligence artificielle au dépend de l'homme. Plus basé sur les mathématiques, et sans facteur chance à l'inverse du poker, ce jeu laisse finalement peu de marge de manoeuvre à l'homme alors qu'une machine peut calculer des millions de combinaisons de coups en quelques secondes.
Deux champions du monde en ont fait les frais, notamment Garry Kasparov en 1997 avec l'IA Deeper Blue, puis Vladimir Kramnik en 2006 face à Deep Fritz 10. Le jeu d'échec a toutefois fait l'objet d'une attention toute particulière des chercheurs en informatique, qui l'ont considéré comme la référence en matière d'IA dans la lutte entre l'homme et la machine.
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