Encourager l'accès au transport passe notamment par la fourniture de services
et le développement de fonctionnalités nouvelles pour des services existants.
La géolocalisation contribue à apporter des informations à valeur ajoutée aux
usagers. La société des transports orléanaise en fait déjà usage au travers de
plusieurs applications.
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Salle serveurs © Olivier Parcollet
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"Nous avons implémenté un système permettant de visualiser le déplacement du
bus sur un plan. Il est également possible de signaler les monuments ou les promotions
auxquelles l'usager pourra avoir accès. La tendance est d'aller vers une information
en temps réel des utilisateurs", présente le DSI de la Semtao.
Avec une population presque intégralement équipée en téléphonie mobile, les
applications de mobilité ne sont pas négligées. Mobitrans, en technologie WAP,
permet de visualiser sur son portable la position en temps réel d'un bus. Des
projets analogues sont également à l'étude dans l'agglomération marseillaise afin
de pouvoir communiquer sur mobile des informations de trafic.
D'autres services sont également envisagés, notamment en lien avec l'agglomération
dans un cadre touristique et commercial. A Orléans, il s'agit par exemple
d'offrir la possibilité de surfer sur Internet via du WiFi embarqué,
ou l'installation de consoles de visualisation pour la diffusion de bandes
annonces de cinéma ou de messages publicitaires avec réductions exclusives
en lien avec des commerçants de la ville.
Le transport urbain partage un intérêt commun avec le secteur aérien pour les
technologies sans contact, RFID et NFC. Cependant leur mise en place représente
des investissements lourds. Du côté de l'aérien, les développements se concentrent
sur quatre domaines : le code-barres 2D, la borne libre-service, le billet électronique
et le RFID.
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Borne libre-service © SITA
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Le recours au RFID dans le traitement des bagages grâce à l'intégration d'une
puce dans l'étiquette pourrait remédier au désagrément consécutif à la perte d'un
bagage et réduire un champ de dépenses important pour les compagnies aériennes.
Son coût en freine toutefois encore la généralisation. L'aéroport de Hong-Kong
s'est lui déjà équipé d'un BRS à base de RFID (Baggage Reconciliation System).
"La réconciliation des bagages et le RFID sont des chantiers importants. Le
principal frein à l'heure actuel est le prix de l'étiquette. Il faut compter dix
fois plus pour un tag RFID que pour une étiquette classique. Je pense qu'il faut
encore attendre 5 à 6 ans pour que cette technologie se mette en place dans les
aéroports", estime Marco Merolle de SITA.