Radio France rationnalise sa gestion de parc à travers un portail La nécessité d'un outil d'aide à la décision pour anticiper les besoins

Le numérique : un cycle de renouvellement des matériels plus court

Le passage des processus de production de Radio France au numérique a présenté pour conséquence une accélération du cycle de renouvellement des outils de travail. A partir de l'année 2000, les systèmes de prise de son et de montage analogique sont remplacés par des outils numériques. Le montage radiophonique est désormais réalisé par les journalistes via des PC, et l'outil de production des émissions repose sur des serveurs.

michel speranzon est chargé de mission au sein de radio france.
Michel Speranzon est chargé de mission au sein de Radio France. © Radio France

Un ensemble de ressources informatiques, certes plus efficaces que les technologies analogiques, mais présentant un cycle de renouvellement plus rapide du fait d'une durée de vie moins longue.

"Nous avions par conséquent besoin d'un outil d'aide à la décision pour piloter le renouvellement du parc d'une année sur l'autre", explique Michel Speranzon, chargé de mission au sein de Radio France.

La nécessité d'une gestion intégrée des ressources IT

Dates d'achat des matériels et équipements réseau, coûts de possession, taux d'utilisation, problèmes techniques rencontrés, contrats de maintenance associés... En vue de définir les budgets alloués pour l'année suivante en matière de ressources informatiques et réseau, les acheteurs de la société publique ont besoin d'une vision globale de l'existant. "L'idée étant de leur permettre de mieux gérer les renouvellements et de répondre plus efficacement aux besoins en nouveaux PC, serveurs et autres équipements", poursuit Michel Speranzon.

La réflexion est lancée en 2005. A l'époque, Radio France est équipée d'un outil de gestion des achats (Generix), et d'une solution (MP2 Enterprise) pour la gestion des demandes internes, des stocks et de la maintenance des matériels IT. A celà s'ajoutent une base Access et des fichiers Excel. "Des outils trop limités par rapport à notre ambition", poursuit Michel Speranzon.