Pour Cisco, le nouveau facteur clé dans l'investissement des clients sera la prise en compte dès maintenant, et plus encore dans le futur, des problématiques de consommation d'énergie. Concernés par l'environnement, mais surtout par la facture énergétique, les patrons d'entreprise et les DSI vont concentrer leurs investissements en matière d'infrastructure vers des produits économiques. Mais plus généralement, pour Cisco, les nouvelles technologies de l'information, bien qu'elles mêmes consommatrices d'énergie, ont un rôle à jouer dans le respect de l'environnement.
Par le biais de la téléprésence (vidéoconférence), mais aussi de l'affichage dynamique, les entreprises pourront économiser du papier, des déplacements et donc une certaine consommation de pétrole. Reste à savoir si la fabrication des dits appareils réseau, leur consommation, puis leur recyclage, ne se révèleront pas tout aussi polluants que les mécanismes actuels.
Autres facteurs d'optimisation possibles pour les entreprises, la mobilité et le RFID. Dans ce domaine, Cisco envisage de s'introduire sur des marchés qu'il avait jusqu'à présent laissés à des concurrents de petite taille. Il s'agit par exemple de la gestion de flotte et du géopositionnement, du géomarketing mais plus globalement de toutes les communications de machines à machines qui passent par des réseaux radios à courte distance (Zigbee, Bluetooth, Wi-fi, 3G HSDPA...). L'optimisation, c'est-à-dire pour Cisco créer plus de valeur avec autant de ressources, sera la clé de la "green economy" de demain.
