Windows 7 : les premiers retours six mois après son lancement Sanofi-Aventis envisage la virtualisation pour régler les problèmes de compatibilité

Chez Sanofi-Aventis, la DSI s'est donnée un an pour effectuer les tests de compatibilité avec Windows 7. Une étape qui est confiée aux responsables d'applications. Ensuite sera lancée la phase de migration qui devrait s'étaler jusqu'en 2014. Là encore, le groupe pharmaceutique n'attendra pas la sortie du SP1. En attendant, un master pilote doté d'Office 2010 et Internet Explorer 8 est testé par la DSI.

Dans le cadre de ce chantier de migration, Sanofi-Aventis a retenu l'outil de build d'images d'OS de Microsoft (System Center Configuration Manager) au détriment de la solution maison utilisée jusque-là.

Plusieurs milliers d'applications en ligne de mire

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Jean-Pascal Cousin deest directeur Entreprise Technologies et Services de Sanofi-Aventis. © Antoine Crochet-Damais / JDN Solutions

L'un des principaux défi de Sanofi-Aventis réside dans la grande diversité des applications métier à prendre en compte (2000 à 3000 au total).

 "Globalement, nos applications nécessiteront peu de modifications pour passer sous Windows 7. Mais il est clair que toutes ne seront pas compatibles. Il restera de nombreux cas particuliers", note Jean-Pascal Cousin, directeur Entreprise Technologies et Services du groupe pharmaceutique.

"La virtualisation de système d'exploitation permettra de régler une partie du problème. D'autant que cette technologie facilite la gestion des images d'OS : l'installation, le décommissionnement, le déploiement de nouvelles applications, mais aussi indirectement la gestion de licences."

La virtualisation d'OS présente des limites

Des questions de migration posées par Internet Explorer 8

Il n'en reste pas moins que la virtualisation ne résoudra pas tout. Jean-Pascal Cousin en a bien conscience. Il évoque notamment la migration vers Internet Explorer 8. "Les applications ont tout intérêt à basculer vers cette nouvelle version, du fait des évolutions qu'elle apporte en termes de sécurité et de fonctionnalités", insiste Jean-Pascal Cousin, en évoquant notamment la gestion des onglets.

La virtualisation serveur de l'OS du poste de travail a-t-elle été envisagée ? Non. Du fait de son métier, Sanofi-Aventis affiche un très grand nombre de postes nomades (le groupe compte 30 000 visiteurs médicaux) qui se déplacent souvent dans des zones du globe où les débits des réseaux ne peuvent gérer les flux applicatifs. "C'est une solution que ne pourrions étudier dans des pays avec des implantations importantes dans le cadre de LAN", précise Jean-Pascal Cousin.