Les start-up françaises à l'assaut de la Tech City De plus nombreux prospects

Si les taxes sont avantageuses, peu nombreux sont les entrepreneurs à les évoquer comme raison principale de leur installation à Londres. Interviennent davantage des arguments d'ordre commercial.

"Un élément à ne pas sous-estimer quant à l'attractivité de la Tech City est la présence de gros clients, décrypte Hervé Grella. Londres et la Grande-Bretagne en général attirent de nombreux sièges sociaux européens de grosses entreprises. Cela permet aux start-up de décrocher des contrats intéressants et de pouvoir se développer. Quand on est basé à Londres, il est plus facile de s'attaquer aux grands groupes internationaux : l'accès est plus simple, la crédibilité plus grande."

Un premier pas vers les marchés internationaux ?

Un avis partagé par Alexandre Gras. Il travaille pour la société française Conscio Technologies, qui emploie 70 personnes en France pour ses solutions de sensibilisation à la sécurité informatique en B2B. Il a été recruté pour créer la filiale londonienne et s'est installé, seul, au "Central Working" de la Tech City. Chaque mois y sont organisés plusieurs évènements de networking. "J'ai pu rencontrer de grandes groupes bancaires, comme Barclays ou J. P Morgan. C'est une très belle opportunité."

La Tech City, une première étape pour se développer à l'International ? "La Grande-Bretagne présente un potentiel énorme en termes de contrats et de marchés internationaux. La bonne stratégie, c'est de s'y développer, de s'adapter à la demande, puis de dupliquer son business model sur d'autres marchés", conclut Hervé Grella.