Les start-up françaises à l'assaut de la Tech City Une fiscalité très attractive

Si l'économie numérique britannique est si florissante, c'est que le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour attirer les jeunes pousses. Réductions d'impôts, facilités d'installations... Les mesures en faveur des entrepreneurs se multiplient.

En avril 2011 a vu le jour le nouvel EIS (Enterprise Investment scheme). L'allégement fiscal pour les investisseurs privés est augmenté de 20 à 30%. Le montant qui peut être investi via cet EIS chaque année par un particulier passe de 500 000 à un million de livres (0,6 à 1,2 million d'euros). Toute plus-value est exemptée de taxes.

Le Seed-Enterprise Investment Scheme de 2012

Un an plus tard, le gouvernement introduit le programme Seed-Enterprise Investment Scheme (SEIS) pour soutenir les plus jeunes pousses : 50% d'allègement d'impôts pour les premières 100 000 livres (119 000 euros) investies en capital d'amorçage. Quant aux taxes sur les plus-values, l'investisseur peut en être exempté à hauteur de 50% de son investissement, pour les gains réalisés en 2013/2014. Toute plus-value réalisée dans le futur par la vente de parts est par ailleurs exemptée de taxes. La même année, les crédits d'impôts pour le R&D, destinés à des sociétés de moins de 500 employés, ont augmenté de 225%.

L'impôt sur les sociétés est de 20%

L'impôt sur les sociétés a été fixé à 23% en avril 2013 et sera réduit à 21% en 2014 puis 20% en 2015. En 2010, il était de 28%. Par comparaison, en France, il est fixé à 33% (15% pour les petites entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 7,6 millions d'euros).

L'initiative gouvernementale "Start-up Loan", lancée en décembre 2012 et dotée de 30 millions de livres additionnels en janvier 2013, dispose de plus de 110 millions de livres (131 millions d'euros) à prêter à des start-up innovantes sur les trois prochaines années. Elles bénéficient en parallèle d'un accompagnement par un mentor. La condition : être un entrepreneur âgé de 24 à 30 ans.