Par Michael Muller (Metrixware) : Le défi de la qualité des composants logiciels Le pilotage de la qualité : un bien nécessaire
La norme ISO-9126 relative aux critères de qualité des logiciels
Face à ces enjeux, le pilotage de la qualité des applications demeure une solution avérée. Définis par la norme ISO-9126 relative aux critères de qualité des logiciels, les leviers d'amélioration sont nombreux et permettent aux entreprises de constamment mesurer les exigences et évaluer leur patrimoine applicatif.
Une démarche qualité sécurise les phases de développement et de tests
Outre la robustesse, la fiabilité et les performances de ces applications, la norme ISO-9126 permet aussi et surtout de s'assurer de leur maintenabilité, de leur conformité aux standards internes et externes et de leur sécurité, dans un souci permanent d'évolutivité et d'amélioration. Selon le cabinet Forrester, l'application stricte de cette norme engendrerait des gains de 10 à 30% sur le budget maintenance.
Une amélioration continue et proactive du code
Bien au-delà de l'aspect maintenance, les conséquences positives d'une recherche constante de qualité se répercutent sur l'ensemble du cycle de vie du logiciel. Ainsi, une amélioration continue et proactive du code permet de conserver des applications saines, évolutives et conformes aux standards. Elle réduit sensiblement les délais et sécurise les phases de développement et de tests. Par ailleurs, un contrôle fiable et systématique des livraisons d'applications externalisées participe également à la qualité globale du logiciel, tout en rationalisant les contrats avec l'extérieur.
Fiable mais aussi mieux documentée, l'application n'en est que plus simple, plus sûre, moins longue et moins coûteuse à tester. Des tests alors capables de se focaliser sur les composants complexes et d'éviter tout risque d'anomalie persistante. Plus fiable à tester, l'application l'est aussi à maintenir. Qu'il s'agisse de maintenance corrective, préventive ou même évolutive, l'existence d'informations certifiées offre en effet une meilleure visibilité quant à la pertinence et à la priorisation des actions de maintenance, en même temps qu'une réduction des délais et des coûts, et une rationalisation des contrats de TMA.