Oriental Trading sous la protection de la loi des faillites


Le vendeur de fournitures de fêtes, grand nom de l'e-commerce US avec un chiffre d'affaires dépassant 300 millions de dollars, poursuivra son activité le temps de réorganiser sa dette.

L'e-commerçant américain Oriental Trading, 57ème cybermarchand des Etats-Unis avec un chiffre d'affaires 2009 de 305 millions de dollars d'après "Internet Retailer", s'est placé sous la protection du "Chapitre 11" de la loi sur les faillites. Une procédure conduite auprès du tribunal des faillites du Delaware qui devrait lui permettre de réorganiser sa dette tout en poursuivant son activité. Vendeur sur catalogue de fournitures de fêtes présent en ligne depuis 1999, il réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires sur Internet.

La firme déclare un actif compris entre 100 et 500 millions de dollars et un passif compris entre 500 millions et 1 milliard de dollars. Le tribunal des faillites du Delaware précise qu'Oriental Trading doit des sommes significatives à plusieurs sociétés, notamment d'e-commerce et de logistique. Les emprunts qu'elle a accumulés s'élevent au total à environ 270 millions de dollars. Elle doit par exemple 1,7 million de dollars à Google et 706 000 dollars à UPS, selon les dires de ses créditeurs cités par le tribunal.

Oriental Trading entame désormais une réorganisation destinée à réduire sa dette ainsi qu'à améliorer son bilan financier. Elle a obtenu 40 millions de dollars d'un groupe formé de plusieurs de ses créditeurs, qui lui permettront de faire tourner la boutique le temps restructurer son activité. Son PDG Sam Taylor veut rassurer : "Oriental Trading est une société profitable dotée d'un modèle économique fort et continue de générer une marge opérationnelle à deux chiffres". La majeure partie du capital de la firme est détenue par la société de private equity The Carlyle Group.