Le cashback, la prochaine lame de fond du e-commerce ? iGraal et Maximiles, deux nouveaux modes de fonctionnement

Deux nouveaux modes de fonctionnement vont voir le jour juste avant que le marché ne commence à décoller. Le premier est celui d'iGraal, en janvier 2006. Proposant également sur son site une liste de marchands partenaires (700, contre 500 chez Cashstore ou eBuyClub), il offre de plus un outil pour les utilisateurs plus avertis : une toolbar, disponible pour Firefox et Internet Explorer, détectant automatiquement si l'utilisateur se trouve sur un site partenaire et l'informant des réductions proposées à ses membres.

Contrairement aux autres services de cashback, l'utilisateur n'a pas besoin de repasser sur le site iGraal pour que ses achats soient pris en compte par le service. En effet, la toolbar ne se mêle pas du process de paiement mais enregistre le montant qu'elle devra ajouter au compte de l'utilisateur lorsque la commande sera validée, en moyenne 8 jours après le paiement. Lorsque iGraal doit 30 euros à l'utilisateur, il les lui transmet sous forme de chèque, de virement bancaire ou par PayPal.

En septembre dernier, Maximiles se lance à son tour dans le cashback avec son service Fabuleos. "Contrairement à nos concurrents, nous versons jusqu'à 100 % des commissions que nous reversent les marchands à nos utilisateurs, explique Patrick Pedersen. Nous nous rémunérons sur l'abonnement que paient nos membres à leur inscription : 7 euros par an, à valoir sur leurs premiers cashback. A partir de 7 euros accumulés sur leur compte, tout ce qu'ils accumulent est pour eux." En pratique, 100 % de la commission générée par l'achat est reversée au membre, mais les remises de fin d'année et les challenges remportés auprès des réseaux d'affiliation restent chez Fabuleos. 

Qui connait le principe du cashback ?

Fabuleos a beau être parmi les plus récents acteurs du secteur, son directeur se montre très confiant : "Le cashback est entré dans sa deuxième phase. Les plates-formes d'affiliation trouvent maintenant des partenaires suffisamment gros pour leur proposer plus de remises." Patrick Pedersen reconnaît toutefois que si le marché décolle, il le fait lentement. En témoigne un sondage récent du JDN, qui montrait que 67 % des internautes ne savent même pas en quoi consiste le cashback. "Cependant, tous nos indicateurs montrent que les clients changent peu à peu d'opinion, ajoute-t-il. De façon qualitative par exemple, de plus en plus de blogs en parlent comme d'un très bon plan."