Facebook, Twitter, Linkedin se mettent au service de l’événementiel
Au cœur des réflexions marketing des marques, les médias sociaux bouleversent l’approche événementielle des entreprises. En réponse directe à la problématique d’abaissement des coûts et une complexité accrue du « faire-venir », ce sont des leviers pour atteindre le public souhaité.
La maturité marketing et
technique des réseaux sociaux fait qu’il est aujourd’hui possible d’en tirer
des bénéfices concrets lorsqu’ils sont intégrés avec pragmatisme au sein de
dispositifs, en proposant aux publics une expérience renforcée, pouvant être
digitale mais aussi physique. Facebook qui pèse près de 955 millions
d’utilisateurs actifs, se positionne incontestablement comme l’une sinon la
plus grande caisse de résonnance imaginable sur le web pour vos contenus.
Twitter est devenu pour sa part l’outil incontournable pour le partage
d’information instantanée tandis que Linkedin consolide de son côté la plus grande
ressource qualitative B2B en agrégeant près de 160 millions de professionnels
inscrits.
Ce constat fait, la question est de savoir
sur le ou lesquels s’appuyer pour aider à générer cette augmentation de
visibilité, cette augmentation du temps de consultation des contenus, ces
meilleures qualifications des visiteurs, physiques ou virtuels, bref, quelle est
la meilleure stratégie à mettre en place.
Un pré-requis fondamental :
proposer du contenu on-line aux participants. Qu’il s’agisse de contenus
exclusifs, de slides ou de retransmissions live, cette mise à disposition de
contenu est nécessaire pour capter une nouvelle audience, certes digitale, mais
qui peut être aussi impliquée, captive et qualifiée, tout au long du cycle de
votre événement. L’objectif étant que cette population qui ne se déplace pas ou
plus soit placée dans un contexte qui l’incite fortement à partager
l’information (le contenu, son expérience sur le site, son inscription, les
sessions retenues…) à son réseau, et ainsi faire d’une action utilisateur un
levier pour capter de nouveaux visiteurs qui deviendront à leur tour
prescripteurs, et ainsi de suite.
Microsoft, Adobe…des pionniers heureux !
Microsoft pour les Techdays 2012
(leur événement annuel phare) a par exemple réussi à diviser par près de 6 les
coûts de recrutement via les médias sociaux versus le paid-media classique. Un
constat édifiant qui prouve qu’une stratégie globale incluant les médias
sociaux très tôt est synonyme de ROI important, y compris sur des populations
professionnelles. La socialisation des Techdays reposait sur de nombreuses incitations à partager le
contenu régulièrement, incitations à commenter les différentes sessions, avant,
pendant et après, une connexion Facebook pour un partage sans friction du live
pendant l’événement, une valorisation des sessions les plus engageantes
socialement, une webapp sociale pour pouvoir sur place noter les session, faire
du « check-in » à l’entrée de salles, partager les slides des
sessions, etc..
Destinée aux métiers créatifs, la
Creative Week d’Adobe (une semaine d’émissions live) a elle aussi joué la carte
du social : connexion via Facebook, partage sans friction de l’émission en
direct par les internautes, chat connectés à Facebook et Twitter, valorisation
du réseau d’amis connecté en même temps que l’internaute, autant
d’optimisations multiples ayant généré un contexte idéal à la diffusion de
l’information et des contenus.
Ainsi, de 10 à 15% des internautes se
connectaient avec Facebook et devenaient prescripteurs du contenu, maximisant
la visibilité de l’événement sur les réseaux pendant une semaine (près de 4
millions de tweets postés, plus de 5000 partages sur Facebook).
Comment aborder les futurs événements ?
Nul doute que pour les acteurs précités,
les prochaines éditions intégreront encore plus fortement ces dispositifs
digitaux, valoriseront encore plus les internautes inscrits et proposeront toujours
plus de fonctionnalités sociales web et mobiles. Pour des raisons de budgets,
de temps ou simplement de cloisonnement des services, un tel parti pris n’est
pas toujours évident dans certaines structures, même s’il y a un retour sur
investissement significatif à la clé. Il existe pourtant des étapes
intermédiaires qui permettent, a minima, de socialiser les sites événementiels
sans tomber dans une complexité technique forte. L’Opengraphisation pertinente
des pages, le choix des bons plugins de partage, la hiérarchie de l’information
et les blocs d’incitation au relai de l’information sont autant de sujets à
intégrer au plus tôt dans la conception du site afin qu’ils s’intègrent et
performent de manière maximale.
A l’heure où le partage de l’information n’a
jamais été aussi fort, il convient de mettre vos visiteurs dans une posture
favorable à la prescription pour récupérer un trafic pertinent capté grâce à la
viralisation du contenu.