Cinq conseils pour collecter (et garder) des numéros de mobiles Respecter la confiance du contact

exemple d'un opt-in commercial couplé à un service à valeur ajoutée
Exemple d'un opt-in commercial couplé à un service à valeur ajoutée © Backelite / Johnson & Johnson
"La perception d'intrusion étant beaucoup plus forte sur le mobile, le contact n'hésitera pas à se désabonner s'il se sent dérangé par un SMS", explique Vincent Frattaroli, directeur de l'agence Backelite. Ce respect doit commencer dès l'inscription du numéro de mobile par son propriétaire. "Ce numéro ne doit pas donner l'impression d'être braconné, en conditionnant un gain de jeu concours à l'inscription du numéro par exemple."
"Les procédures ambiguës d'opt-in sont à proscrire", explique Alexandre-Réza Radji, PDG de The CRM Mobile Corp. Il peut s'agir de formulations utilisant la négation ("cliquez ici si vous ne désirez pas recevoir nos informations") ou de cases d'opt-in déjà cochées. Même si ces pratiques ne sont pas répréhensibles, elles contribuent à dégrader l'image de l'annonceur aux yeux de l'internaute qui sent le piège à spam. Elles ne font par ailleurs que gonfler artificiellement le nombre d'abonnés d'une base.
Vincent Frattaroli recommandeaussi de dissocier l'opt-in mobile de l'opt-in e-mail, qui permet de s'assurer que chaque contact souhaite réellement être démarché sur mobile. "D'une manière générale, mieux vaut aller au-delà de la législation sur le marketing direct, qui est encore un peu jeune concernant le mobile", conseille-t-il. Cette procédure permet également de ne désabonner qu'un seul des deux canaux de communication en cas de demande spécifique.
Chaque SMS doit par ailleurs permettre à un abonné de se désinscrire en répondant "stop" au message. Malgré le nombre limité de caractères que peut contenir un SMS, chaque message doit le rappeler. Il s'agit d'une obligation légale, mais que certains annonceurs indélicats oublient volontairement. Attention : un internaute qui n'arrive pas à se désabonner n'hésitera pas à se plaindre directement à la plate-forme de signalement des SMS indésirables, le 33 700 ( ou son équivalent sur le Web 33700-spam-sms.fr).