Christophe Asselin (ad:tech) ad:tech est un salon qui reste proche des problématiques concrètes du marketing online

Le commissaire du salon ad:tech qui se tient les 7 et 8 avril prochain présente les grands événements qui s'y tiendront. Son objectif : parler concrètement du marketing online sans tomber dans les effets de mode.

Que va-t-on trouver à ad:tech Paris, qui se tient les 7 et 8 avril prochain ?

Le principe d'ad:tech est d'être le plus proche possible des problématiques du marché du marketing online. C'est une des raisons qui nous a poussé à préparer une conférence sur l'ouverture des jeux en ligne. Nous allons étudier ce que va apporter la fin du monopole, notamment pour les affiliateurs qui vont se nourrir de ces campagnes. Nous allons aussi étudier la 'Génération Y', celle des 16/25 ans qui sont nés avec l'Internet et qui ont une nouvelle manière de percevoir, consommer, et recevoir les sollicitations des marques. Dans 5 à 10 ans cette génération sera celle des consommateurs. Et il faut apprendre à les appréhender.

Une autre session très intéressante nous fera nous questionner sur Google. Nous veut-il autant de bien qu'il le dit ? Google est devenu le maître du jeu sur Internet. Et il peut donc changer les règles du jeu dès que c'est dans son intérêt, quitte à bouleverser l'économie des secteurs auxquels il s'attaque. Google n'a plus de concurrent à sa mesure, les gouvernements sont incapables de le réguler de manière globale et les annonceurs et les éditeurs sont pieds et poings liés face à lui. Beaucoup de questions se posent. Et un dirigeant de Google sera là pour y répondre.

Quelles personnalités pourra-t-on croiser ?

Dominique Delport, le président d'Havas Media France viendra décrypter la plus belle réussite marketing multi-canale 2008 avec la campagne d'Obama. Chris Dobson, vice-président de la BBC, expliquera pourquoi Internet ne rime pas avec mort annoncée des médias. Le vice-président de Facebook, Blake Chandlee, clôturera le salon en évoquant le modèle économique du social marketing, qui n'a toujours pas apporté la révolution annoncée. Ces trois key notes seront d'ailleurs gratuites et ouvertes à tous les visiteurs du salon. D'autres conférenciers prestigieux les rejoindront, comme Travis Katz, responsable de MySpace à l'international, qui débattra avec Robin Sloan, l'auteur du manifeste Epic sur l'avenir de la presse, du futur de la publicité.

Combien de personnes attendez-vous cette année ?

Entre 3 et 4 000 personnes. Le salon accueillera une cinquantaine d'exposants, une centaine d'intervenants dans les conférences, et proposera une trentaine d'ateliers. Nous sommes un petit village et nous tenons à le rester. Il y a une taille critique en termes de perceptions. A 7 ou 8 000 personnes vous passez au stade du salon impersonnel. Au contraire, nous voulons rester qualitatif et n'attirer que des décideurs dans le tryptique annonceurs/agences/éditeurs.