Les leviers d'acquisition clients passés au crible Le search s'appuie sur la recommandation sociale

En 2011, le search a continué à se tailler la part du lion, représentant à lui seul près de 42% des investissements online nets selon les chiffres communiqués par le Syndicat des régies Internet. Les budgets consacrés aux liens sponsorisés ont ainsi connu une croissance de 11%, liée notamment à l'augmentation du nombre de requêtes de 18% en France. Une tendance qui n'est pas près de s'inverser si l'on en croit Laurent Alexandre, fondateur de l'agence de Longtail Value qui souligne que "le search n'a pas fini de générer des ventes car sa grande force est de toucher les personnes en phase de recherche."

Si les performances du search en matière d'acquisition ne sont plus à démontrer, il en va de même pour son coût croissant. Rançon de la gloire, sa popularité a conduit à une explosion des coûts par clics (CPC). "Sur des secteurs tels que l'e-commerce, le voyage ou la banque, les barrières à l'entrée commencent à être à tellement importantes qu'il faut passer par une année de surinvestissement avant de devenir rentable", souligne Bertrand Fraboulet, directeur du département search & affiliation d'Havas Digital Media France. Même souci chez les secteurs moins matures qui, à l'instar de l'automobile ou de la mode, connaissent une croissance de leur CPC pouvant atteindre les 30%.

La recommandation sociale s'invite dans la hiérarchisation des résultats

Comme tous les autres leviers d'acquisitions, le search reste, en dépit de sa maturité, en perpétuelle mutation. "De véritables synergies sont en train de se créer entre le search et le social media", note Bertrand Fraboulet qui mentionne "l'influence croissante de Google + dans la hiérarchisation des résultats ou le partenariat entre Bing et Facebook permettant de remonter les résultats likés par vos amis du réseau social." Un enrichissement qui doit permettre d'améliorer la pertinence des résultats, "la recommandation sociale restant de loin le meilleur des leviers d'acquisitions", pour Christophe Le Marchand, directeur du pôle digital d'Havas Digital Media France.