Brand Safety, vous avez dit ?

S’il y a bien un mode d’achat et de vente qui ne souffre pas de la crise dans l’écosystème du display, c’est celui du SSP (Strategic Selling Platform) et du DSP (Demand Side Platform), qui affiche une croissance à 3 chiffres.

Tout semble si formidable…si simple. Pourtant, à y regarder de plus près, passées les louanges et l’apparente simplicité, le RTB ou plus globalement l’automatisation du processus d’achat et vente des espaces publicitaires, amène  - aussi - dans son sillon son lot de nouvelles « galères » pour les éditeurs.
Que celui qui n’a jamais rencontré l’une des situations suivantes me jette la première pierre.
- Pourquoi il est sur mon site lui, j’avais demandé à ne pas le diffuser ? Ou le non respect de votre « black list » (URL, annonceur, catégorie, type de format pub…),
- C’est qui cet acheteur, tu le connais toi ? Ou la non validation des acheteurs en fonction de vos besoins,
- Pourquoi la page met-elle tant de temps à s’afficher ? Quoi la latency ? Ou le non monitoring des tags pour ne pas dégrader l’expérience utilisateur.
- Elle est « cheap » cette pub, c’est pas très premium, non ? Ou le non contrôle des annonces avant leur diffusion sur votre support.
- Comment ça il vole mes utilisateurs ? Un squatteur de data ? Ou la non protection de votre audience.
- Quoi un malware, où ça ? Ou comment garder en tête que tous les acheteurs ne sont pas tous bien intentionnés. Loin de moi l’idée d’effrayer les éditeurs sur d’éventuelles dérives liées à ces innovations, bien au contraire, il s’agit ici de les démystifier. La vente programmée et automatisée d’inventaires est une formidable opportunité, sinon la meilleure, pour les éditeurs, leur permettant tout à la fois de reprendre le contrôle et de recréer un second canal de vente premium, dès lors que le partenaire technologique retenu, apporte les outils, solutions et  services adaptés à la protection de votre marque, ce qu’on appelle aussi le « Brand Safety ».Le décor étant planté et en pleine possession de vos outils – et compréhension de leurs bénéfices- (outil de gestion des exclusions, outil de monitoring des éléments graphiques, outil de gestion de la latence des tags, outil de suivi des poseurs de cookies, occurrence et leur contribution à votre business...) gardons en tête que tout est affaire de négociation avec les acheteurs qui veulent acheter votre inventaire et vous le vendre.
Répondez d’abord à la question fondamentale : « Pensez vous générer assez de revenus sur la base de l’estimation que vous vous faites de vos datas ? ».
Négociez les conditions d’utilisation des cookies dans vos deals privés ou PMP (private market place) en toute transparence et abordez sereinement le sujet avec vos acheteurs pour qu’ils répondent de façon explicite sur ce qu’ils font de leurs pixels et datas post campagne. Un accord écrit pour l'utilisation des données pourra être spécifié au contrat, ou vous définirez un prix pour l’usage de la data dans la négociation de votre deal privé.

Le savoir, c'est le pouvoir !

Aussi utilisez les rapports fournis par votre prestataire technologique, SSP pour comprendre qui fait quoi avec vos datas et inventaire (si vous ne savez pas, posez lui la question).Ce savoir en poche, rapprochez-vous des acheteurs (réseaux, trading desks indépendants, agences…) pour comprendre ce qu’ils recherchent, vous y trouverez de nouvelles opportunités commerciales.
Voilà, le monde merveilleux de la 1st party s’ouvre désormais à vous data et des outils de « brand safety » qui vont avec.

Take control !