QR Code : la fin annoncée des campagnes… au profit de liens permanents

Le QR Code, matrice de points noirs et blancs lisible grâce à son Smartphone, économise à l’utilisateur la saisie, pénible et aléatoire, d’un lien URL vers un contenu Internet et Mobile disponible en ligne. Cependant le modèle proposé par certains fournisseurs de services, n’est pas adapté.

Certaines offres gratuites, non contractuelles, ont vu leur service s’arrêter – laissant le Mobinaute face à des liens brisés. D’autres fournisseurs, au comportement déviant, ont menacé leurs clients de présenter de la publicité s’ils refusaient de prolonger le paiement – les mêmes qui proposaient de la publicité, depuis leur lecteur, sur les QR Codes qu’ils n’avaient pas générés, afin de polluer la concurrence. Le Mobinaute se trouvait devant une publicité du concurrent du produit qu’il avait utilisé… Certains ont cru voir dans le QR Code un moyen de rendre captifs les marques. Ce modèle impose inutilement un intermédiaire entre les produits de la marque et ses contenus digitaux associés.

Dès 2009, dans le cadre de travaux menés avec GS1 sur le Commerce Mobile à Cologne puis à Boston, nous avons proposé un modèle alternatif afin d’assurer la pérennité des liens et la construction de services à forte valeur ajoutée. La marque doit détenir son propre nom de domaine. Les liens, au même titre que les emballages, les contenus et services disponibles en ligne, sont et doivent rester la propriété de la marque. La gestion de ces liens peut être, temporairement, confiée à un prestataire.
A chaque produit, chaque emballage imprimé, correspond déjà un identifiant selon les standards GS1: le GTIN (Global Trade Item Number). En cela, nul besoin d’utiliser une numérotation arbitraire propre au prestataire. Il suffit d’adopter celle qui existe déjà naturellement sur l’emballage. Un lien, propriété de la marque, une codification standardisée permettant une parfaite intégration avec le site Internet et Mobile associé, sont des éléments clés dans la mise en œuvre de solutions pérennes.
A travers ces liens QR Code, sans aucune limite de temps, la marque est à même de fournir à ses utilisateurs, ses consommateurs ou ses patients, des contenus directement associés à l’emballage.

Il est important de s’appuyer exclusivement sur les normes, les standards et les meilleures pratiques, afin de proposer des solutions de qualité. C’est aujourd’hui la démarche adoptée dans l’emballage pour WILLIAM SAURIN sur les marques PETIT JEAN et GARBIT, sur les vitrines des lieux de restauration pour NATIXIS sur la marque APETIZ, et dans le tourisme pour la Ville de Vannes.

L’individualisation de l’emballage, grâce à l’impression numérique variable et au marquage unitaire, permet de créer des QR Codes uniques dont l’usage va bien au-delà de l’accès à une information générique. A chaque emballage, on peut associer un ensemble de services spécialisés tels que la traçabilité unitaire, la garantie produit ou la lutte anti-contrefaçon.

Si la richesse et la diversité des services sont de formidables opportunités, il peut-être complexe de mettre en œuvre des systèmes performants. On ne gère pas des millions de requêtes individualisées comme on le ferait pour des millions de requêtes identiques. Afin de pouvoir gérer un maximum de liens QR Code uniques, de façon simultanée, sans jamais sacrifier à l’exigence de performance, il faut travailler à une architecture originale dans la gestion de milliards d’objets connectés à Internet – une approche disruptive dans la génération, la sécurisation et la gestion de très grands nombres de liens - une application de l’Internet des Objets à l’emballage produit devenu interactif.

Liens utiles :
GS1 Université d été 2014
GS1 QR Codes imprimés pour Smartphones