Un site réactif, rapide et efficace : les 3 qualités qui font la différence à Noël

Les cyber-marchands doivent être préparés sur les trois sujets majeurs que sont la hausse de trafic, le coût financier pour être en capacité de supporter la charge et la bonne tenue de l'ensemble des flux.

37% des cadeaux déposés au pied du sapin seront achetés cette année via le net, selon une enquête Webloyalty de novembre 2017. Cependant, avant de réaliser leurs emplettes, les consommateurs auront surfé sur différents sites, en quête de la meilleure affaire. On sait que 9 internautes sur 10 prépareront leurs achats de Noël sur la Toile ! 16 milliards d'euros, c'est également le niveau des ventes en ligne estimé par la Fevad pour les sites marchands français en novembre-décembre 2017. Ce qui représente une croissance de l'ordre de 13% par rapport à 2016. C'est dire si le pic de ventes va être important !

D'où l'importance de dimensionner son réseau suffisamment à l'avance pour accueillir entre 20 et 30 fois plus de trafic sur une courte période. Avec, en plus, la contrainte d'un manque de visibilité : car les internautes peuvent consulter les sites marchands quand bon leur semble, à toute heure du jour et de la nuit, ce qui implique que le site soit fiable en permanence. Mon mot d’ordre : "scalability".  Autrement dit, faire évoluer à volonté et de manière souple la taille des serveurs. A la hausse comme à la baisse, en fonction du trafic.

42% des Français souhaitent réaliser l’intégralité de leurs achats de Noël en ligne, selon Adobe Digital Insights. Leur budget estimé est de 500 EUR par personne. Noël peut ainsi représenter jusqu’à 30% du chiffre d’affaires annuel d'un site marchand ! De quoi motiver les e-commerçants, qui sont prêts, dès lors, à investir sur cette période critique. Mais prudence. La facilité qui consiste à se dire : j'ai trois fois plus de ventes, donc je triple donc la taille de mes serveurs est loin d’être gagnante. Cela vous coûtera trois fois plus cher et vous demandera un certain laps de temps, puisqu’il vous faut appeler l'hébergeur, demander un devis, attendre sa réponse et laisser un délai pour qu'il adapte la taille de ses serveurs. Le gain, au final, se révèle faible tellement la dépense, en temps et en argent, est élevée !

Des ressources « on-demand »

C'est pourquoi je recommande de disposer d'une architecture qui grossisse au fur et à mesure des besoins. Le cybermarchand doit pouvoir déployer une architecture flexible, jamais saturée par le trafic, avec si possible une régulation automatique du nombre de serveurs alloués en fonction de la charge. C'est le principe même du Cloud : la demande peut être dynamique et élastique, mais le client ne paie que pour les ressources qu'il utilise.

Deux possibilités s'offrent à l'e-tailer : soit il choisit de garder le contrôle et s’oriente vers une solution qui permet de "grossir le serveur" quand il détecte le besoin. Soit il s’oriente vers un outil lui permettant de créer une règle pour que l’activation s’effectue automatiquement au moment opportun. Ce sont donc deux options avec une même efficacité 100% garantie ! Cette fonctionnalité est encore plus appréciable pour un groupe international qui peut décider de gérer la performance de ses sites pays par pays.

L'écosystème e-commerce à portée de clic

Une autre fonctionnalité se révèle particulièrement avantageuse en période de fêtes et de pics d’activité. C’est celle qui consiste à pouvoir placer en un clic le site en maintenance. Autrement dit, lorsque l'e-commerçant veut changer ses prix, ajouter des produits, modifier le design… il lui suffit d'appuyer sur un bouton et son site est immédiatement "off ", le temps qu'il procède à ses modifications.

Plus globalement, il leur faut être en capacité de gérer de manière flexible l'ensemble des flux. Une vente va générer une commande, une facturation, une livraison… ce qui correspond à autant de flux différents. A la clé : un time-to-market réduit, des coûts maîtrisés et une garantie d'excellence sur l'ensemble du workflow.

Certains e-commerçants, tels que Lancaster, ont migré sur ce type de dispositifs, et ils indiquent avoir doublé leur chiffre d'affaires sur les derniers temps forts commerciaux et le temps de réponse de ses pages n'a pas bougé d'un iota. Le serveur a accompagné tranquillement sa montée en charge, ce qui a permis à la marque d'offrir un service de la même qualité que quand le site accueillait deux fois moins de visiteurs. Ce qui est primordial ! Car rien ne doit gâcher la fête ! Sous peine de décevoir à jamais le consommateur, qui ne reviendra plus sur le site… CQFD.