Créer une application iPhone : combien ça coûte ? Un "store locator" : de 1 000 à 10 000 euros

Il s'agit de l'une des fonctionnalités les plus prisées par les clients "brick and mortar" des agences mobile. Le store locator, qui permet à l'utilisateur de trouver un point de vente le plus proche permet en effet de générer du trafic et donc du chiffre d'affaires en magasin. Relié à un service de cartographie, ce type de contenu est par ailleurs très adapté à un usage en mobilité et son adoption a été de pair avec la montée en puissance des stratégies "drive-to-store". L'intégration d'un module de cartographie ne pose en soi aucune difficulté et se fait rapidement. La principale complexité concernant ce type de service réside dans l'harmonisation et le géotagging (marquage des coordonnées GPS) des adresses de points de vente. "Il faut parfois travailler sur des bases de plusieurs milliers d'enregistrements concernant plusieurs pays dont les normes en matières d'adresses sont différentes", note Renaud Ménérat. Certaines agences sont obligées de faire appel à des traducteurs pour identifier des adresses dans les pays utilisant des alphabets différents, comme la Chine ou le Japon.  

Les BDD sont-elles géotaggées ?

Tout dépend par ailleurs de l'état des bases de données fournies par le client. Si ce dernier propose déjà un service similaire sur son site l'intégration de cette fonction peut être rapide. Ce n'est pas toujours le cas. Les agences sont par ailleurs souvent contraintes de travailler sur plusieurs bases : à la fois celle de leurs clients, et celles de ses réseaux de distributeurs. Dans l'idéal, le coût de l'intégration d'un store locator peut démarrer aux alentours d'un millier d'euros.
localisation des points d'intérêts sur l'application vélib.
Localisation des points d'intérêts sur l'application Vélib. © iPhone

Le travail de retraitement des données fait plus généralement grimper ce tarif en moyenne à 5 000 euros. Il peut cependant coûter aux environs de 10 000 euros dans les cas les plus complexes. "Ici encore, le coût est très flexible, variant selon le degré d'exigence du client quant au déploiement de la fonction, et notamment la rapidité avec laquelle la carte se rafraichit lorsqu'on sort d'une zone ou que l'on zoome ou l'on dézoome", analyse Renaud Ménérat. D'autres fonctionnalités peuvent rendre la chose encore plus complexe et coûteuse avec, comme dans l'immobilier, la possibilité pour l'utilisateur d'entourer un périmètre de recherche avec le doigt et de faire remonter ainsi les annonces correspondantes. "Le succès du drive-to-store a également fait naître de véritables stratégies en matière de couponing, avec l'envoi d'une notification dès que l'utilisateur rentre dans une zone, pour distribuer un coupon via le Passbook", précise Renaud Ménérat.