Que faut-il faire pour ne pas utiliser d’objets connectés ?

Quels sont les principaux arguments pour l’acceptation d’un objet connecté ? La réponse grâce au jeu "Les pensées contraires", dans une approche orientée "Design thinking".

Chez Sedona, nous mettons en place pour nos clients des sessions de Brainstorming basées sur l’intégration d’une approche « Design Thinking ». Dans ces réunions de travail, nous créons un jeu intitulé « Les pensées contraires » pendant lequel nos participants doivent, à partir d’une négation, trouver les pensées positives et par là même trouver des solutions pour une problématique donnée.

Par exemple, il est intéressant de demander à nos clients  « pourquoi mon application n’est pas téléchargée ? » et d’obtenir ainsi des résultats tout à fait probants et ouverts, « le négatif faisant souvent ressortir le positif ».  Les réponses suivantes ont été ainsi relevées :

  • Parce que mon application n’est pas assez visible

  • Parce qu‘elle crash trop souvent !

  • Parce qu’elle n’est pas accessible sur iOS

  • ...

·    Associées à ce recueil de propositions, il est alors beaucoup plus simple d’en tirer quelques conclusions :

  • Mettons un lien sur notre site Web et améliorons la visibilité sur les stores

  • Faisons en sorte que notre application soit présente sur iOS

  • Corrigeons un maximum d’anomalies

Essayons maintenant de faire cet exercice avec le sujet de cette fin d’année, à savoir les objets connectés, par une simple interrogation :

Comment faire pour ne pas utiliser un objet connecté ?

Les premières réflexions qui nous parviendront seront assurément :

  • Vivre au fin fond de l’Alaska !

  • Attendre très rapidement qu’il se décharge

  • Ne pas avoir envie de courir

  • L’utiliser avec d’autres objets

  • Lui donner un maximum d’informations sur nous

  • Laisser la porte ouverte aux hackers

Cette liste est loin d’être exhaustive mais reflète à notre sens notre vision « contraire » de l’usage des objets connectés. En dehors de l’aspect humoristique, il est intéressant de constater que sur un groupe de dix personnes, plus de 80% ont indiqué la même proposition.

Dans une approche orientée « Design Thinking », cet exercice permet donc de faire ressortir les principaux arguments pour l’acceptation d’un objet connecté:

« L’objet connecté doit pouvoir avoir une autonomie suffisante, il doit être connectable avec d’autres, il peut être utilisé dans d’autres catégories que le sport (e-santé), il doit pouvoir fonctionner sans l’usage d’informations personnelles et pourra être utilisé en Alaska… ».

Assurément, les constructeurs ont en tête ces différents types d’arguments, mais il nous semble judicieux qu’ils s’assurent par le biais de telles méthodes que l’objet a un véritable sens, une utilité associée à un usage permanent, par une connaissance des attentes de leur utilisateur.

Autant d’arguments qui permettront pendant ces fêtes d’écouler encore et toujours plus de ces objets, mais pour combien de temps …