Monétiser son application sans passer par la pub Le m-commerce pèsera près de 5 milliards d'euros en 2015

Une étude réalisée par Xerfi-Precepta, en novembre 2012, estimait que les ventes réalisées depuis les terminaux mobiles ne cesseraient de grimper, passant de 2 milliards en 2012 à près de 5 milliards d'euros en valeur en 2015, pour représenter un peu plus de 7% de l'e-commerce en France.

Un canal qui surfe sur l'achat d'impulsion

"Le m-commerce est une activité qui a été portée principalement par l'essor des ventes privées", note Jérôme Stioui. Et pour cause le numéro 1 incontesté du secteur, Vente-privee.com, révélait récemment réaliser plus de 25% de son chiffre d'affaires sur ce canal. Son challenger, Showroomprive.com, n'est pas en reste et a réalisé près de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires sur le mobile, soit près de 20%. La communication promouvant ses diverses applications a d'ailleurs contribué à ce que 45% des m-acheteurs du site soient pour lui de nouveaux acheteurs, apportant autant de ventes incrémentales. "Le mobile concerne aujourd'hui beaucoup les achats d'impulsion du type ventes évènementielles, concède Jérôme Stioui, mais pas que... Les sites de paris sportifs tirent eux aussi plusieurs dizaines de pourcents de leur chiffre d'affaires de ce canal."

L'arrivée de solutions comme la fonction de paiement "one click" d'Amazon, le développement de l'offre mobile de Paypal ou le lancement de la solution Buyster, par les trois principaux opérateurs français sont autant d'initiatives qui ont permis d'accélérer un phénomène déjà dynamisé par l'évolution des smartphones et la démocratisation des tablettes. Les frictions en matière de paiement se font plus rares, les technologies plus rapides, avec l'arrivée prochaine de la 4G... En matière de m-commerce, tous les voyants sont au vert.