Qui sont les jeunes dirigeants IT les plus prometteurs en 2008 ? Les finalistes 2008 : Carlos Diaz (BlueKiwi)

carlos diaz, fondateur et pdg de bluekiwi
Carlos Diaz, fondateur et PDG de BlueKiwi © Journal du Net / Benoît Méli

Diplômé d'une maîtrise de Lettres et Civilisations étrangères à l'université de Limoges, rien ne prédisposait Carlos Diaz à la création d'entreprise. Sa maîtrise en poche, c'est en 1996 qu'il débute une carrière de professeur d'espagnol qui ne durera qu'une année. "Ce métier n'était pas fait pour moi, raconte-t-il. J'avais besoin d'une passion qui me pousse à me lever le matin." 

Depuis quelques années déjà, Carlos Diaz s'intéresse aux nouvelles technologies. Il décide alors de monter avec son frère Manuel une agence locale de conseil et de création de sites Web, qu'ils baptisent Reflect. Carlos Diaz a alors 24 ans, son frère 18. En 2004, Carlos Diaz comprend que l'avènement du Web 2.0 va transformer le Web en un espace d'échange entre ses utilisateurs, les transformant en acteurs de l'Internet. 

Reflect se positionne alors sur ce segment et devient une agence Web nationale. Mais les frères Diaz sont convaincus que la croissance du groupe passe désormais par le marché européen, ce qui nécessite des capitaux importants. Ils se retrouvent alors face à un choix de développement : ouvrir le capital à des investisseurs externes ou revendre la société à un acteur plus important du domaine. 

En avril 2007, le conseil d'administration choisit de retenir la proposition de revente de Reflect à la société belge Emakina, cotée sur Euronext. Carlos Diaz, qui nourrit déjà un projet dans le domaine du SaaS (Software as a Service), décide de se lancer dans la création de BlueKiwi. il souhaite alors adapter les usages du Web 2.0 à l'univers professionnel en proposant aux entreprises une suite logicielle leur permettant d'adopter pour leur communication interne les blogs, wikis, RSS, réseaux sociaux et autres widgets.  

Après avoir levé 4 millions d'euros en juin 2007 auprès de Sofinnova Partners, BlueKiwi ambitionne désormais d'atteindre un carnet de commandes de 30 millions d'euros en 2011, contre 2 millions en 2008 et 6 millions en 2009.