L'influence de Google sur Barack Obama Google, principal bénéficiaire de l'e-campagne d'Obama

Plus de 16 millions de dollars. C'est, pour l'année 2008, la somme qu'a dépensé en publicité sur Internet l'ancien sénateur de l'Illinois Barack Obama pour accéder à la Maison blanche. A titre de comparaison, son adversaire républicain, John McCain, réputé pour sa technophobie n'a consacré que 3,6 millions de dollars à l'e-pub. Le Web n'a donc pas joué un rôle mineur dans l'élection du candidat démocrate.  

Les principaux bénéficiaires de l'e-campagne de Barack Obama en 2008
SociétéMontant reçu (estimation)
Source : Clickz.com
Google7,5 millions de dollars
Yahoo1,5 million de dollars
Centro1,3 million de dollars
Advertising.com947 000 dollars
Facebook643 000 dollars

Quel fut le principal acteur de l'e-pub à tirer parti de ce budget digital sans précédent pour une élection américaine ? Google. Entre la course à l'investiture démocrate et la campagne officielle pour la Maison blanche, le moteur de recherche a accaparé à lui seul plus de 7,5 millions de dollars, soit près de la moitié dés dépenses d'e-pub du candidat. Yahoo, second bénéficiaire derrière Google, touche cinq fois moins de la part de l'équipe Obama. 

SMS, réseaux sociaux, ingame advertising... Barack Obama a investi la plupart des canaux de communication en ligne. Mais c'est surtout sur l'achat de mots-clés que l'équipe démocrate a misé, délaissant le display. Au cours de la campagne, John McCain et son adversaire aux primaires républicaines Mitt Romney ont chacun été à l'origine de 35 % des bannières publicitaires des candidats à la Maison Blanche, le camp de Barack Obama n'en plaçant que 27 %, selon Nielsen. 

Google fête son élection

Rien d'étonnant, donc, à ce que Google ait décidé de célébrer l'investiture du nouveau président des Etats-Unis comme il se doit. Le 20 janvier dernier, Google organisait en effet une sauterie à Washington à l'occasion de l'arrivée effective du nouveau locataire de la Maison blanche. Pour faire bonne figure, le groupe a tout de même décidé de ne pas en faire payer l'entrée, les invités étant incités à faire des dons pour des organisations à but non lucratifs.