Les chasseurs de tête qui comptent dans le numérique Altaïde se revendique un pionnier du social recrutement
Le positionnement
Altaïde a été créé par Jacques Froissant en 2000. Le cabinet emploie 5 salariés et 2 freelances réguliers. Il se spécialise sur l'écosystème du numérique : éditeurs de logiciels, web, services web, e-commerce, technos web, internet mobile... Ses clients sont à 50% des start-up, à 25% des agences et à 25% des médias et annonceurs.
Les postes
Altaïde intervient principalement sur des positions en top management et à tous niveaux de postes en web marketing, e-commerce, ventes et technologies. "Les postes de développeurs sont les plus difficiles à pourvoir car le marché est très pénurique, constate Jacques Froissant. Il nous est bien plus facile de trouver des profils en top management, web marketing, community management et social média."
La démarche
Altaïde, qui se revendique un pionnier du social recrutement, emploie une méthode de sourcing mêlant web marketing, réseaux sociaux (Linkedin, Viadeo) et approche plus classique. "La réussite d'une mission dans notre univers dépend beaucoup de l'expertise du consultant, ajoute le fondateur d'Altaïde. Les cabinets spécialistes ont une plus grande facilité à sourcer les bons candidats d'une part et à les convaincre d'autre part. Notre intégration dans l'écosystème et notre forte visibilité renforcent la confiance accordée par le candidat au consultant."
Selon les postes, le processus dure entre 15 jours (web marketing ou community manager par exemple) et 2 mois (top management). Certaines missions sur des expertises technologiques pointues ou pénuriques peuvent être plus longues. Le cabinet ne se rémunère pas au pourcentage mais fixe par avance des honoraires indépendants du salaire final de la personne recrutée. Ceci pour ne pas alimenter la hausse des salaires et répondre à une demande croissante des recruteurs, explique-t-il.
En 2012, Altaïde a mené 78 missions et accompagné des clients sur une trentaine de recrutements supplémentaires.