La nouvelle version de Deezer commentée par son créateur Une levée de fonds à la fin de l'année ?

L'objectif des dirigeants de Deezer est simple : démontrer la viabilité du modèle économique du site, avant de répliquer l'aventure à l'étranger. Si l'objectif est réussit d'ici la fin de l'année, une levée de fonds est prévue dans la foulée pour sortir la start-up de l'Hexagone.

site de deezer en hongrois
Site de Deezer en hongrois © DR

Combien espère lever son fondateur ? Selon Jonathan Benassaya, "5 millions d'euros seront nécessaires pour lancer un pays et entre 20 et 25 pour attaquer toute l'Europe". En attendant, Deezer a déjà fait travailler (gratuitement) sa communauté pour traduire le site dans de multiples langues (anglais, allemand, italien, espagnol, portuguais, hollandais, polonais, hongrois...).

deezer traduit en allemand
Deezer traduit en allemand © DR

Aussi, tout projet n'affichant pas une rentabilité garantie est mis de côté. Parmi ceux-là, le lancement d'une chaîne Deezer sur la box de Free (Xavier Niel, fondateur de Free est aussi actionnaire de Deezer). Pour Jonathan Benassaya, un tel service ne pourrait être financé autrement que par un abonnement. Et pour lui, si une version mobile payante de Deezer est pertinente, diffuser Deezer sur un écran télé ne l'est pas. "Chez eux, nos utilisateurs mettent des enceintes sur leur PC pour utiliser Deezer, cela leur suffit"

Largement en tête des audiences des sites du secteur, Deezer n'a pour le moment pas grand chose à craindre de la concurrence. Cependant, un petit nouveau, encore en beta test, est suivi de très près : Spotifiy, un service similaire accessible via une application à télécharger. "Le produit est magnifique, juge Jonathan Benassaya. Il est simple d'utilisation, rapide et très intuitif, nous le suivons de près". Du côté de Deezer, pas de widget en préparation. "Il n'en est pas question, un widget est inmonétisable", estime-t-il. Et l'heure n'est pas aux dépenses somptuaires pour Deezer.