Comment l'assurance maladie pourrait utiliser Facebook pour détecter les fraudeurs

Comment l'assurance maladie pourrait utiliser Facebook pour détecter les fraudeurs Son homologue italienne vient de s'adjoindre les services de Teradata pour croiser ses données avec celles du réseau social.

Vous avez peut-être déjà surpris un collègue, qui s'était fait porter pâle, en train de siroter un verre au bord de la plage au détour d'une photo Facebook... De plus en plus nombreux sont les exemples de collaborateurs trahis par leur activité sur le réseau social. Un phénomène dont l'INPS, l'assurance maladie italienne, semble avoir pris la mesure, puisqu'elle s'est adjointe les services du spécialiste américain du "big data", Teradata, pour croiser les données de ses services avec les informations disponibles sur les réseaux sociaux.

Concrètement, l'outil déployé par Teradata permet d'identifier les cas les plus suspects (jours qui précèdent ou suivent un week-end, vacances scolaires, individus à risque...) et les met en perspective avec les statuts publics. "La France y viendra", prédit d'ailleurs Patrice Bouëxel, directeur du pôle santé de Teradata France, à Challenges.

La frontière entre vie IRL (in real life) et vie sociale est, quoi qu'il en soit, amenée à devenir de plus en plus poreuse. Les cabinets de recrutement ont bien intégré cette dimension, comme les organismes de crédits qui analysent déjà les connexions sociales d'une personne pour juger de sa solvabilité, avant de lui accorder un prêt (lire l'article, Attention à vos amis Facebook, ils pourraient vous coûter votre prêt !, du 27/09/2013).