Un Américain consomme 34 Go d'informations par jour


Un Américain voit ou entend 100 000 mots et consomme 11,8 heures d'information  en moyenne dans une journée.

L'Université de San Diego vient de calculer que l'ensemble des foyers américains ont consommé 3,6 zettaoctets d'information en 2008, un zettaoctet valant mille milliards de gigaoctets. Dans leur rapport "How much information", les chercheurs précisent qu'en moyenne, un Américain consomme 34 gigaoctets de contenu et 100 000 mots en une seule journée. Cela ne signifie pas qu'il lise 100 000 mots par jour, mais que 100 000 mots passent devant ses yeux ou ses oreilles sur une période de 24 heures. L'information arrive par des canaux variés qui comprennent notamment la télévision, la radio, Internet, les SMS et les jeux vidéo.

Le rapport analyse également notre voracité vis-à-vis de l'information et du divertissement. En moyenne, la plupart des Américains consomment 11,8 heures d'information par jour, dont plus de 4,5 heures devant un écran - de télévision ou non - à visionner des contenus de type télévisé. L'ordinateur occupe en moyenne deux heures de la journée, devant le téléphone, la radio, la musique et les contenus imprimés. La plupart de ces actions prennent place simultanément, par exemple lorsqu'une personne parle au téléphone tout en consultant ses e-mails ou en envoyant des SMS et en regardant la télévision.

L'Université de San Diego met aussi en lumière l'augmentation des octets consommés en relation avec les jeux vidéo. Pas seulement les FPS (first-person shooting games, jeux de tir à la première personne) qui font fureur sur Internet, mais aussi des jeux analytiques tels que Bookworm, Tetris ou de jeux sur réseaux sociaux. Les médias papier ont certes décliné de manière continue dans la consommation d'information, mais en ajoutant le temps passé à surfer sur le Web, les gens n'ont finalement jamais autant lu, ajoute le rapport.

Entre 1980 et 2008, le nombre d'octets consommés par les Américains a augmenté de 6 % chaque année, soit 350 % de hausse en 28 ans, concluent les chercheurs.