Qui sera le prochain secrétaire d'Etat à l'Economie numérique ? Patrick Devedjian, monsieur LCEN

patrick devedjian
Patrick Devedjian © Minefi

Son parcours : 

Patrick Devedjian, 64 ans, est ministre UMP chargé du plan de relance. Après des études de droit à Assas et à Sciences Po Paris, cet avocat ayant autrefois défendu Jacques Chirac et Charles Pasqua est élu député des Hauts-de-Seine de 1986 à 2002. Il devient ministre délégué aux Libertés locales de 2002 à 2004 puis ministre délégué à l'Industrie de 2004 à 2005.

Réélu député de 2005 à 2008 et président du conseil général des Hauts-de-Seine en juin 2007, il est jusqu'à sa récente prise de fonction ministérielle secrétaire général de l'UMP. Si Patrick Devedjian était nommé à l'Economie numérique, Franck Supplisson, ex-conseiller NTIC à l'Elysée et actuel directeur de cabinet adjoint d'Eric Besson, pourrait alors conserver ce poste : il était conseiller NTIC auprès de Patrick Devedjian lorsque celui-ci était à l'Industrie.

Ses positions :

Patrick Devedjian, à qui la rumeur confierait ces nouvelles fonctions en plus de celles de ministre de la relance, n'est pas un nouveau venu sur ces dossiers. Il était en effet en charge de la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN) lorsqu'il était ministre de l'Industrie de Jacques Chirac en 2004.

Connu pour n'être pas le premier défenseur des intérêts des industries culturelles, il s'était même insurgé contre les politiques de prix des majors, qui imposaient un tarif de 99 centimes le titre musical... dans chaque monnaie du monde, qu'il s'agisse de l'euro ou du dollar. La position de Patrick Devedjian sur le piratage le porte à privilégier une lutte concentrée sur les pirates faisant commerce des téléchargements illicites. Il s'est en revanche opposé à une copie privée étendue aux téléchargements sous forme de licence globale.

Les phrases à retenir :

Il faut que "les poursuites soient mieux ciblées, et concernent prioritairement la toute petite minorité de pirates qui font commerce des téléchargements illicites".

"Il est vrai qu'il faut plus d'imagination et d'énergie pour développer de nouvelles technologies que pour créer une nouvelle taxe."