La banque en ligne, un secteur en pleine effervescence La souscription en ligne en question

L'ouverture d'un compte en ligne n'est pas encore rentrée dans les moeurs, même si on constate une augmentation d'utilisation de ce service. Au Crédit Mutuel - qui possède 400 000 utilisateurs actifs sur Internet - la souscription en ligne ne concerne que 2 à 3 % du total des ouvertures de comptes. L'objectif affiché à moyen terme est de 10%.

"La souscription en ligne dépend de la qualité des services proposés sur Internet"

De son côté, la Banque Postale déclare 1 000 souscriptions par mois (Livret A, Livret jeune, etc.) et 3 000 demandes de souscription à distance par mois.

Mais pour être efficace, un service de souscription en ligne ne doit pas enfermer le client dans un seul canal (téléphone, physique ou Internet). Au contraire, il faut lui permettre de jouir de tous les avantages des trois modes de fonctionnement selon ses besoins.

Pour e-LCL, la souscription en ligne dépend aussi de la qualité des services proposés sur Internet. A ce titre, multiplier les services de dématérialisation est essentiel Auprès des clients, voici ce qui suscite le plus d'intérêt :

-La signature électronique
-Le fait qu'il n'y ait pas besoin d'échange "papier" pour les transactions (hors prêt immobilier et crédit)
-Le partage de documents par webcam (exemple de Monabanq qui possède des box spécifiques pour la visioconférence)
-La vente en un temps, pratique et rapide

Tout ne peut pas être dématérialisé

Mais le tout en ligne n'est pas la solution ultime. Ne serait-ce qu'à cause de la complexité de certains services, comme les prêt immobilier par exemple. Toutefois, toutes les banques dites classiques avec un réseau physique, et les banques 100% en ligne optimisent leurs outils et permettent aux internautes de faire le maximum en ligne. 

Les banques en ligne sont celles qui ont développé le plus ce type de service, à l'instar de BforBank (du groupe Crédit Agricole), qui promeut l'autonomie de ses clients. L'autre exemple concerne Boursorama Banque, avec un modèle de "click and talk", où le client est redirigé régulièrement vers un conseiller au téléphone. Le fait d'être une banque sans réseau physique autorise par ailleurs un positionnement agressif, qui vise les internautes avertis. Ainsi quelques clics suffisent à transformer l'internaute en client.