Le capital risque américain peine à se ranimer

Malgré de récents signes de dégel, le secteur du capital risque dans la Silicon Valley semble avoir besoin d'un peu de temps encore pour se réveiller de la crise économique. La preuve : au premier trimestre, les investissements dans les start-ups sont en baisse, à 4,7 milliards de dollars pour 681 sociétés, d'après PricewaterhouseCoopers et la National Venture Capital Association. C'est 9 % de moins en valeur et 18 % de tours de tables de moins qu'au quatrième trimestre 2009.

Il est toujours difficile aux start-up nouvellement créées de lever des fonds. Les sommes investies dans les sociétés en expansion augmentent de 9 %, mais les investissements dans celles qui mènent leur premier tour de table reculent de 14 %. De plus, si le secteur des technologies vertes s'en tire très bien (+ 87 %), ce n'est pas le cas de ceux de l'Internet (- 14 %) et des logiciels, ce dernier n'ayant jamais levé aussi peu d'argent depuis 1995.