L'économie high-tech américaine est prête à redémarrer


Après deux ans de calme plat, de nombreuses sociétés IT prépareraient leur introduction en bourse. Le marché de l'emploi dans le secteur se stabiliserait aussi.

La Silicon Valley serait à l'orée d'une nouvelle poussée de fièvre boursière. D'après des capital risqueurs interrogés par le "Financial Times", les sociétés technologiques sont en effet dans les starting-blocks, au moment où apparaissent les premiers signes d'intérêt des marchés pour des introductions en bourse depuis deux ans. Les montants évoqués par les investisseurs atteindraient des niveaux jamais vus depuis les années 1990.

Un nombre important de sociétés ont en effet développé leur activité pendant deux ans et sont fin prêtes pour l'aventure boursière, au premier rang desquelles le réseau social Facebook ainsi que des dizaines de sociétés Web et greentech. En novembre, elles sont 31 à avoir déposé un dossier auprès de la Securities and Exchange Commission (le gendarme américain des marchés financiers), le nombre le plus important depuis le début de la crise financière.

Certains investisseurs estiment toutefois que la plupart des sociétés qui ambitionnent de s'introduire en bourse n'y parviendront pas et seront à la place forcées de se vendre à des sociétés plus grosses, à l'image du rachat de Zappos par Amazon ou encore d'AdMob par Google.

Autre signe positif pour l'économie high-tech américaine, le marché de l'emploi dans le secteur IT se stabilise, d'après le cabinet de recrutement américain SThree. Au Royaume-Uni, Hays confirme que la reprise des embauches dans le secteur financier commence à s'étendre aux autres secteurs.