Les bonnes feuilles du "Guide de l'influence" Les ateliers du hub management : les "hub days"

"... L'organisation d'ateliers internes au format d'une demi-journée, les "hub days", doit faire pleinement partie de votre démarche stratégique, lorsque vous souhaitez passer d'une posture à une autre : de la présence à l'influence ou de la mobilisation à la réaction, etc. Ils ne sont donc pas à faire à la suite les uns des autres, mais à lancer en fonction de votre vitesse de déploiement dans le hub, de votre objectif final et du contexte de votre problématique. 

L'objectif de ces demi-journées est d'ouvrir le champ des possibles et de répondre précisément à la question "Sommes-nous prêts à mettre en place une démarche de hub management au sein de notre structure ?" Il est en effet impensable de se lancer sans une stratégie claire, un message défini, un environnement identifié et un objectif à long terme, ce que confirme Stanislas Magniant, directeur du pôle Net Intelligenz chez Publicis Consultants : "C'est généralement lorsqu'il est trop tard que l'on s'aperçoit réellement du degré d'ouverture d'une entreprise aux nouveaux relais de l'influence – notamment les médias sociaux – et de son niveau de préparation en termes de hub management." 

Lorsque l'on organise des ateliers de formation et de réflexion autour de ces problématiques pour les marques et entreprises, nous avons en réalité un objectif avoué, et un objectif inavoué. Le premier correspond à toutes les phases d'audit externe de la réputation de l'entreprise, du territoire des marques et de l'identification de ses parties prenantes au sein de la "médiasphère". 

Le second objectif de ces ateliers est d'amener les participants à procéder par eux-mêmes à un audit introspectif des processus et réactions face aux nouveaux relais de l'influence, au travers d'exercices réalistes. Ce travail permet systématiquement aux participants de réaliser que l'organisation et les réflexes traditionnels rodés pour les médias traditionnels peuvent entraver un management efficace de l'information en particulier sur le Web social. 

A l'heure du "real-time Web", les passages de bâton entre le marketing et le corporate, entre les RP et le service des relations consommateurs ou les innombrables allers-retours de validation avec le département juridique peuvent coûter cher. Organiser ces ateliers en amont, favoriser les mises en situation à chaque étape (avoir une présence, influer, mobiliser, réagir, durer) et permet aux équipes de moins appréhender les nouveaux relais de l'influence comme une menace, et de favoriser leur bonne intégration dans toute démarche de communication. 

Concrètement, ces sessions doivent aboutir à : 

 prendre en compte la culture de l'entreprise, le climat social et ses objectifs de communication d'influence dans la définition d'un mode opératoire adapté avant d'"ouvrir les vannes" ; 

 identifier les fonctions et les experts maison, parfois en marge de l'organigramme formel ; 

 recenser les outils et leviers déjà en place ou à mettre en place pour suivre et intervenir au bon moment et sur le bon canal (on line et off line) ; 

 dresser un état des lieux de l'entreprise, de ses marques et dirigeants dans l'écosystème du hub, mais également de ses représentants (média managers, community managers , porte-parole, etc.) sur l'ensemble du spectre de l'influence pour agir ou réagir ; 

 optimiser, sur la base des enseignements de l'audit, les processus et la feuille de route pour mettre en place une démarche de hub management structurée.  

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