Comment Cardo s'est fait un nom grâce aux dangers du mobile Cardo se fait un nom grâce aux dangers du mobile

extrait de la vidéo virale réalisée pour cardo systems
Extrait de la vidéo virale réalisée pour Cardo Systems © Lastfools
Il s'agit certainement de la campagne virale de l'année. En l'espace de quelques semaines elle a en tout cas permis à son annonceur, le fabricant d'oreillettes pour téléphones mobiles Cardo Systems de passer du statut d'acteur anecdotique du marché des accessoires pour mobiles à celui de marque reconnue. La recette de cette campagne : quatre téléphones mobiles et quelques grains de maïs miraculeusement transformés en pop-corn.
Créée en 2001 aux Etats-Unis, Cardo Systems fabrique et distribue des oreillettes bluetooth pour téléphones mobiles. L'entreprise présente dans une quarantaine de pays à travers le monde, dont la France, s'est surtout spécialisée dans la création d'oreillettes dédiées aux motards, leur permettant de continuer à communiquer malgré le port d'un casque.

Si sur ce segment de niche, Cardo revendique une part de marché de 80 %, l'entreprise fait encore pâle figure sur le marché global des oreillettes, avec seulement 3 % de parts de marché. "Il est très difficile pour une jeune entreprise comme Cardo de lutter contre les fabricants de téléphones comme Ericsson ou Nokia qui proposent également leurs accessoires", explique le PDG de Cardo, Abraham Glezerman.

L'entreprise fait également face à une autre difficulté : le manque de connaissance au sein du grand public de l'existence d'oreillettes pour mobile dédiés aux motards. "Ce type de produits reste peu connu car les clients potentiels ne savent même pas qu'il existe", souligne Abraham Glezerman, précisant qu'une campagne de publicité à l'échelle internationale aurait eu un coût exorbitant.

Cardo a donc eu envie d'exister auprès des consommateurs, les bikers notamment. Pour relever ce double défi de notoriété, Cardo a décidé de jouer la carte virale en se reposant sur les plates-formes de partage de vidéos pour créer du buzz. "Nous sommes une compagnie globale, il était donc normale d'utiliser un mode de diffusion global", indique le PDG de l'entreprise américaine.