Améliorer sa landing page pour augmenter le taux de conversion Adapter la landing page en fonction du tunnel d'achat

La landing page doit être pensée comme la première étape du processus d'achat qui est plus ou moins long selon la complexité de l'offre.

"Améliorer une landing page n'a pas d'impact sur le taux de conversion si le tunnel d'achat n'est pas bien pensé"

Lorsqu'il s'agit d'un achat complexe, engageant, le tunnel d'achat peut correspondre à sept pages environ, de la fiche produit à la confirmation. C'est beaucoup. Or certains sites nécessitent en plus une inscription avant de pouvoir acheter. Il faut donc songer à inclure cette inscription – un formulaire – dans l'acte d'achat lui-même afin de ne pas interrompre le processus et perdre le consommateur.

Et les formulaires eux-mêmes peuvent être longs, ce qui est à éviter sur la landing page. "Autant le diviser en deux en demandant sur la landing page les informations essentielles à savoir les nom, prénom et e-mail en opt'in", conseille Yann Gabay chez Performics. Même si l'internaute quitte la page sans poursuivre le processus, l'annonceur pourra le contacter ultérieurement puisque les données de contact auront été enregistrées.

"Attention, prévient Christophe Cotin Valos chez Digitas, le calcul du taux de conversion ne tient pas compte uniquement des clics sur la landing page. Améliorer une landing page n'aura pas d'impact sur le taux de conversion si, dans la suite du parcours de l'internaute, le tunnel d'achat n'est pas bien pensé."

C'est pourquoi la marque ou le site marchand se doit d'être rassurant sur le processus d'achat pour inciter les personnes à aller jusqu'au bout. Le nombre et le but des étapes doivent donc être précisés dès la landing page et sur toutes les pages suivantes, en répétant à chaque fois les données de la vente : information sur le produit, prix, quantité choisie... Sans quoi la déperdition d'acheteurs peut atteindre 30 à 40 % avant l'achat.