Publicité : Les médias numériques vont-ils engloutir les médias historiques ?

Les médias historiques face à la croissance exponentielle des médias numériques

Sans même voir les chiffres, on peut déjà constater le déclin des médias historiques face à l’hégémonie du numérique. Mais est ce réellement la réalité ?

Le rapport de l’IREP

Par rapport aux données publiées par l’IREP ou Institut de recherches et d'études publicitaires, les recettes publicitaires des médias ont connu une régression de 1.1% en 2015. Pour les médias historiques, ce sont surtout la radio et la presse qui ont le plus souffert avec une baisse respective de 0.8% et 5.9%. La télévision quant à elle, a connu une croissance de 0.6%. Concernant les médias numériques, ils ont enregistré une forte croissance de 5.9%.

Médias numériques : le big data comme grand atout

Le numérique est un eldorado pour les annonceurs. Grâce au Big data et la démocratisation d’internet, il est possible de créer une campagne de publicité ciblée. En effet, sur Google et Facebook, on peut cibler une personne en particulier, et ce en fonction de ses préférences et de sa situation géographique. Niveau coût, le numérique gagne un point de plus puisqu’il est largement moins coûteux que les médias historiques et le ROI qu’il rapporte est tout aussi considérable.     



Les médias historiques ne sont pas prêts de plier bagages

Au vu de la potentialité grandissante du numérique, la fin semble imminente pour les médias historiques. Néanmoins, ce n’est pas réellement le cas. Pour la PLV par exemple, qui est l’un des plus vieux médias au monde, l’avenir n’est pas encore tracé et on peut même dire qu’il se porte encore et toujours à merveille. Avec une croissance de 2.4% par rapport aux recettes globales  de la publicité, les acteurs dans ce domaine vont pouvoir augmenter leur budget de 57% et ce en matière de recherche et développement pour améliorer la qualité de leur support publicitaire. Il en est de même pour l’évènementiel tels les salons et les foires, puisque leur croissance en 2015 est 0.5%.

En somme donc, le numérique pourra encore s’accroitre et se développer dans les prochaines années, mais il est sûr qu’il ne risquera pas de monopoliser le marché publicitaire français.     

Sources d’informations : http://www.popai.fr http://www.irep.asso.fr