Bruxelles accuse le polonais TP d'entrave à la concurrence

Un an et demi après avoir perquisitionné les bureaux de l'opérateur historique polonais Telekomunikacja Polska (TP), la Commission européenne l'accuse aujourd'hui d'avoir empêché ses concurrents d'accéder à son réseau haut débit. L'opérateur, dont France Télécom détient 47 % du capital, se voit reprocher par Bruxelles d'avoir usé de "manoeuvres dilatoires" et d'avoir imposé des "conditions déraisonnables" à ses concurrents voulant utiliser son réseau. TP risque une amende pouvant aller jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires. Il dispose d'un délai de huit semaines pour adresser une réponse à ces accusations à la Commission.