L'Arcep fixe les conditions d'attribution des fréquences en or

L'Arcep fixe les conditions d'attribution des fréquences en or L'appel d'offres devrait être lancé en juillet, pour des enchères qui débuteront d'ici la fin de l'année. L'Etat espère récupérer 2,5 milliards d'euros au terme de l'opération.

Les fréquences en or (bande de 700 MHz), ces fréquences basses permettant de diffuser à l'intérieur des bâtiments et sur de longues distances) devraient être mises aux enchères au dernier trimestre de cette année. Actuellement utilisées par les chaînes de télévision, elles seront libérées avant 2017, pour être ensuite utilisées pour les réseaux mobile des opérateurs télécoms. Dans ce cadre, l'Arcep vient de publier les conditions de leur attribution. Six blocs de 5 MHz seront disponibles.

La mise à prix de chaque lot débutera à 416 millions d'euros. Des limites sont fixées pour limiter le nombre de lots attribué par opérateur. Ainsi, un opérateur ne pourra acquérir plus de 15 MHz. En prenant en compte les attributions de fréquences de 800 et 900 MHz, la limite est fixée à 30 MHz. SFR-Numericable, Bouygues Telecom et Orange seront donc limités à 10 MHz chacun sur ces enchères. Free Mobile, quant à lui, n'a pas obtenu du régulateur et du gouvernement qu'un lot lui soit réservé. L'opérateur, qui n'avait pas obtenu de fréquences sur les bandes 800 MHz, n'ayant pas suffisamment enchéri.

Au final, l'Etat espère recueillir une somme minimale de 2,5 milliards d'euros. L'obtention de ces fréquences est hautement stratégique pour les opérateurs qui préparent déjà l'arrivée de la 5G en 2020, et qui doivent faire face à une demande de data toujours de plus en plus forte de la part de leurs abonnés. La compétitivité de leur offre à cet horizon dépendra donc de ces enchères.