eDreams-Odigeo va supprimer 112 postes en France

eDreams-Odigeo va supprimer 112 postes en France La branche française de l'e-voyagiste espagnol, qui comprend aussi Opodo et Go Voyages, a entrepris un plan de transformation pour améliorer sa compétitivité.

La société espagnole eDreams Odigeo, qui regroupe également Go Voyages et Opodo, compte supprimer 112 postes en France sur les presque 300 qu'elle compte dans l'Hexagone. La direction de la branche française de l'agence de voyage en ligne a présenté le 28 novembre au comité d'entreprise un projet de réorganisation. Il concerne surtout les fonctions support et comprend un plan de sauvegarde de l'emploi qui devrait être clôturé en mars 2015.

Présent dans 43 pays et employant 1650 personnes, eDreams Odigeo vient de publier un chiffre d'affaires en croissance de 3% à 220 millions d'euros au troisième trimestre 2014, tiré par la hausse de ses activités internationales (+20% en excluant Espagne, France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni et pays nordiques). Son résultat net s'améliore de 27% à 4,1 millions d'euros et sa dette est réduite de 7% à 343 millions d'euros. Son objectif pour son exercice 2014-2015 qui s'achèvera fin mars : un chiffre d'affaires stable et un résultat opérationnel de 90 millions d'euros.

Certains services seront regroupés au siège barcelonais

Pour y parvenir, "la direction générale d'eDreams Odigeo a décidé de mettre en œuvre un plan de transformation global, afin de retrouver sa compétitivité, améliorer la satisfaction de ses clients, et investir de manière durable en regroupant certains services en Espagne, au sein du site de Barcelone", précise-t-elle dans un communiqué.

La société, qui évoque "un contexte économique et industriel en constante évolution", explique également son plan de transformation par la nécessité de "continuellement optimiser ses performances, dans un contexte de marché où rapidité et agilité sont des facteurs cruciaux pour renforcer son leadership et optimiser ses services aux clients". La direction d'eDreams Odigeo ajoute qu'étant parfaitement consciente des conséquences sociales et humaines du projet actuellement à l'étude, elle entend "consacrer les moyens nécessaires à la mise en œuvre d'un dispositif d'accompagnement personnalisé."