Chacun sa méthode face à l'érosion du marché des disques

_ © Photomontage JDN / Fnac

Si le marché du disque baisse de 15 à 20% par an il pèse encore pour Virgin 64,6 millions d'euros. "Nous réduisons nos surfaces dédiées à la musique de 25 %", indique Jean-Noël Reinhardt. "Quand le mégastore des Champs-Elysées a ouvert (en 1988, NDLR), la musique représentait 70% du chiffre d'affaires. Aujourd'hui elle n'en représente plus que 18% et dans quelques années elle en représentera peut-être moins de 10%", anticipe Jean-Noël Reinhardt. Le premier disquaire de France demeure donc bel et bien Fnac qui revendique 22 millions d'albums vendus en 2007. Dans les linéaires, il est aussi numéro 1 en nombre de références. "Pour rester leader, on se différencie, avec notre offre produit, avec des coffrets exclusifs par exemple, et des promotions ciblées régulières. De cette façon, on génère du trafic et on incite à l'achat. Et si les prix baissent, nos volumes demeurent. Car au final, notre intérêt, c'est de nous garantir un niveau de marge équivalent."

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