L'éclatement de la bulle de l'éolien Des investissements hasardeux
Les collectivités locales n'ont pas été les seules à être aveuglées par le mirage éolien. Plusieurs industriels se sont également engagés dans des projets peu rentables. "Theolia a eu une politique de croissance incontrôlée", estime Nicolas Rochon, gérant à la Financière de Champlain. S'étant engagée à acquérir une certaine capacité électrique auprès des investisseurs, elle a racheté des parcs non rentables. De l'emprunt de 233 millions d'euros qu'elle avait contracté en 2007, il ne restait plus que 63 millions à fin juin 2008. Avec le retournement de la conjoncture, l'entreprise a annoncé en catastrophe une réduction de moitié de ses effectifs.