L'éclatement de la bulle de l'éolien Panne de crédits pour l'éolien

les projets éoliens connaissent un coup d'arrêt
Les projets éoliens connaissent un coup d'arrêt © Patrick Lodé

Aujourd'hui, plusieurs projets de parcs éoliens ont été gelés. Shell s'est par exemple retiré du projet de construction du plus grand parc éolien offshore du monde, London Array, censé fournir 10% de l'énergie renouvelable britannique.

Aux Etats-Unis, les exploitants d'éoliennes qui s'étaient engagés à mettre sur pied une quantité record de turbines en 2009, sont en mal de crédits depuis l'effondrement de Lehman Brothers et d'AIG, tous deux grands créanciers du secteur de l'énergie renouvelable.

D'autres se débarrassent carrément de leurs actifs : selon le Wall Street Journal de novembre dernier, le fonds australien Babcock & Brown prévoit de vendre l'équivalent de 2 000 mégawatts de ses actifs en énergie éolienne à travers l'Europe cette année.

Un sauve-qui-peut accentué par la chute du baril de pétrole, passé de 150 dollars en juillet 2008 à moins de 40 dollars en janvier 2009, qui rend moins intéressant l'investissement dans l'éolien et ses promesses d'énergie à bas prix