Le mandat exclusif bénéficie au consommateur, n'y touchons pas !

Au nom de la défense du consommateur, la loi veut remettre en question le principe du mandat exclusif . Or, cela ne correspond pas aux besoins réels des clients. Au lieu de raboter la législation, il faut professionnaliser le métier d’agent immobilier, si souvent décrié.

Chez Guy Hoquet l’Immobilier, le mandat exclusif est plus qu’une option commerciale : c’est la base notre service, notre ADN, nos valeurs. Parce que pour nous, l’agent immobilier est un partenaire investi, il doit s’engager totalement pour satisfaire les besoins du vendeur ou de l’acquéreur.
Forts de ces convictions, nous avons inventé l’Immobilier Garanti. Une autre vision de la transaction, qui vient bouleverser les codes et trancher avec l’image ancestrale du métier : nos franchisés remettent en cause leurs honoraires si le contrat de délais de vente au prix estimé selon des critères professionnels n’est pas rempli. Pour satisfaire ces exigences nous avons créé un mandat unique, le Contrat exclusif Garanti (CEG), que nous proposons à nos clients, parmi plusieurs options de mandats.

Nous croyons au mandat exclusif car il entérine le droit du consommateur qui souhaite se décharger de la vente de son bien à bénéficier du maximum de service possible : l’agent immobilier signataire d’un contrat exclusif répond à une demande de service complète, et s’engage, en retour, à assurer un maximum d’efficacité à son client.

En effet, dans la jungle de l’offre immobilière, certains clients font le choix, délibéré, de confier leur bien à un interlocuteur unique, privilégié, avec qui ils établissent une relation de confiance. En cela le mandat exclusif offre plus de garanties puisqu’il comporte un travail de suivi et de communication renforcée, en concentrant toutes les forces du négociateur en direction du bien en question, en protégeant son prix de la concurrence qui aurait tendance à le faire diminuer pour mieux vendre. Un service qui est d’ailleurs reconnu comme une évidence dans les pays anglo-saxons, où 90% des mandats sont signés sous exclusivité.

Ce besoin de service est d’ailleurs plébiscité par nos clients : un quart d’entre eux font le choix de s’engager dans un mandat exclusif, et 80% de nos ventes sont réalisées dans ce cadre. Notre sondage IFOP, dévoilé en juin dernier, rapportait d’ailleurs l’attente des Français en matière de service et d’engagement de l’agent immobilier : 82% déclaraient alors être prêts à confier leur bien en exclusivité à une agence immobilière qui leur garantirait le prix de vente.

Cependant, notre sondage IFOP révélait également le décalage qu’il existe entre cette volonté de plus d’engagement et la réalité de la mauvaise image de l’agent immobilier. Un malaise palpable qui s’explique, notamment, par deux raisons.
Tout d’abord, parce que j
uridiquement, il est vrai que le rapport est déséquilibré entre un propriétaire qui s’oblige à ne passer que par un seul intermédiaire, et ce dernier qui n’a pas d’obligation particulière. La plupart des réseaux ont corrigé eux-mêmes ce déséquilibre en proposant à leurs mandants des engagements supplémentaires, comme nous le faisons en garantissant nos prix et nos délais de Vente.
Mais aussi, beaucoup plus globalement, parce que le métier d’agent immobilier est aujourd’hui ouvert à tous, sans condition de diplôme garant de compétences professionnelles, ce qui a pour conséquences des pratiques « métier » très disparates, et parfois discutables.

Ce n’est pas dans l’économie, mais dans le bouleversement de nos pratiques que nous apporterons plus d’efficacité et de garanties à nos clients. Comme l’a montré la FNAIM dans son Livre blanc, qui demande le renforcement des compétences des acteurs de l’immobilier, la profession a besoin d’être réorganisée. La loi n° 70-9 dite « loi Hoguet » qui règlemente l’activité d’agent immobilier s’est bornée à contrôler le cadre de son exercice mais s’est insuffisamment préoccupée des compétences techniques indispensables à la pratique métier. Tout comme nos voisins belges et portugais, qui ont obligé les acteurs de la profession à suivre une formation validée par la branche,  ayons plutôt le courage d’aller plus loin dans sa réforme !