Téléphones mobiles : que faire des anciens terminaux inutilisés ?
Objet du quotidien, le téléphone mobile est désormais un must have pour la majorité des consommateurs.
Usage
professionnel ou grand public, tout le
monde utilise massivement son mobile pour communiquer. Cette croissance est
également soutenue par l’attractivité des offres des opérateurs qui ont, en
quelques mois, dopé le taux d’équipement des ménages. Au-delà des aspects
économiques, l’accélération du cycle d’innovation a fortement contribué à accroître
le renouvellement des terminaux. Ainsi, en moyenne, certains analystes estiment
que la durée de possession d’un mobile est désormais de 15 mois. Les
téléphones sont ensuite remplacés par de nouveaux terminaux pour des raisons
majoritairement liées à l’innovation ou à l’effet « mode ».
C’est
le cas dans plus de la moitié des remplacements : écran plus large,
processeurs plus rapides… Prenons l’exemple du nouvel iPhone qui, depuis sa
sortie, a largement contribué à orienter les utilisateurs d’iPhone 3, 4 et
4 S vers la cinquième génération du précieux terminal. De manière générale,
ce sont les smartphones qui sont les téléphones les plus recherchés. Cette
tendance devrait continuer sur les prochaines années. A titre d’exemple, en février 2012 au Japon
le nombre de smartphones achetés a dépassé celui des téléphones classiques.
Cette tendance devrait également se dessiner en France.
Au
regard de ces éléments se pose une question clé : que faire des anciens
terminaux utilisés ? Jusqu’à présent, nombre de consommateurs
« oubliaient » leur ancien téléphone dans un tiroir… « On ne
sait jamais, si mon téléphone tombe en panne. » En France, l’on estime à
plus de 70 millions le nombre de téléphones conservés par les consommateurs. Dans les
faits, une fois relégués à un hypothétique futur usage, les mobiles ne sont
plus utilisés et finissent par être simplement jetés à la poubelle. Cette
situation ne pouvait perdurer pour de multiples raisons : pollution
induite par les composants des mobiles, perte de pouvoir d’achat pour les
consommateurs… De plus, dans la majorité des cas, les téléphones sont encore
parfaitement fonctionnels et peuvent être encore utilisés.
Dans
ce contexte, depuis quelques années, la filière recyclage a commencé à se
structurer pour se positionner aujourd’hui comme un pan important de la filière
téléphonie mobile. Les consommateurs sont les grands gagnants et ont
parfaitement intégré les bénéfices liés au recyclage. Différentes études
précisent que le marché des appareils recyclés continuera de se développer dans
les prochaines années.
L’innovation
contribue donc massivement à raccourcir les cycles de renouvellement
d’équipements mobiles. Dans ce contexte, le recyclage est promis à un bel
avenir et permettra de répondre à une demande émergente de consommateurs
sensibles à l’acquisition de mobiles reconditionnés et contribue à maintenir le
pouvoir d’achat dans cette période difficile.
En recyclant son précédent mobile dès l’acquisition du suivant, le prix
de reprise du mobile est très attractif. Déposer son mobile dans un point spécialisé et repartir directement avec
un chèque est aujourd’hui possible. L’astuce fait des émules…