Jeunes Diplomés : cet investissement d'avenir qu'il faut privilégier
Si "crise" était le mot français de l'année 2013, ce serait, alors, exclure du champ de la France toute sa jeunesse. Les jeunes diplômés, eux, croient en leur avenir et en la France. Ils continuent à être notre plus solide investissement. Il faut oser croire que tout est possible avec eux demain.
Quelle époque pour les
jeunes diplômés français ! Que lisent-ils,
entendent-ils ou voient-ils quotidiennement ? Que la crise
économique frappe et qu’ils constituent, avec les « seniors » - c’est
bon de ne pas se sentir seul - le public le plus durement touché par le
chômage. Morosité, austérité,
dépression, crise, licenciement, autant de mots dont on nous rebat les
oreilles ; politiques et médias usant et abusant d’un vocable « décourageant ».
« Faut foutre les
menottes aux présentateurs du JT » chante Damien Saez. Je partage
« l’idée ». Les commentaires vont
bon train sur les causes et perspectives de ce marasme. Et si tout le monde
semble s’accorder sur le diagnostic, personne n’ose se prononcer sur un
traitement.
En fait, ça m’agace.
Ce simple constat me
semble stérile. Soigne-t-on un malade en lui disant tous les jours que sa
situation empire ? Pire, est-ce qu’on ne rend pas malade un individu en
parfaite santé en lui martelant qu’il risque de développer une
pathologie ? Il y a un côté
« psychologique » fort dans toute thérapie ou tout simplement dans
toute posture.
Pourtant une chose me
rassure. Je suis tous les jours au contact des jeunes, je les accompagne. Et
eux croient toujours en leur avenir et en leur chance. Comme la plupart des
entrepreneurs, que j’ai la chance de rencontrer également. Ils ne veulent pas
entendre que tout est perdu ou joué d’avance ! Ils n’y pensent d’ailleurs
(heureusement) même pas.
Dans ces conditions, hors
de question de les accompagner autrement qu’en les valorisant, en les écoutant,
en partageant leur motivation voire en la nourrissant. La réussite requiert
plusieurs « clés » dont la confiance. Contribuons à rendre confiants
ceux et celles qui entreprennent de réussir leur vie tout simplement.
Je crois au phénomène
dit « des bonnes ondes ». Faisons ce rêve fou : et si chacun
d’entre nous, dans son job, dans son « réseau », incarnait une
pastille de vitamine ; et si nous nous comportions en permanence comme
celui ou celle qu’il fait bon rencontrer, le « type » qui fait du
bien, qui vous « rebooste ».
Il ne s’agit pas
d’être naïf ou angélique, ni même de nier une réalité, encore moins de mentir.
Mais de réagir !
Je suis un adepte du
« combat ». L’issue de notre prochaine bataille, celle contre la
crise, commence par cette lutte acharnée contre la morosité. Tout dépend, à mon
sens, de notre état d’esprit.
Une cure
d’informations réjouissantes, de bonnes nouvelles, d’exemples concrets de
succès voilà ce qu’il nous faut ! Sans frime ni vanité, il ne s’agit pas
de susciter de la jalousie (autre mal très français) mais de l’espérance et plus
encore de l’envie.
Être et transmettre du
« positif ».
C’est ce que j’aime dans « Osons la France ». Cette volonté de lutter contre le pessimisme ambiant à coup de réussites et de projets, d’innovations et de belles histoires. Placer la lumière des projecteurs sur ce qui fonctionne et inspire. C’est un état d’esprit et un mouvement auquel nous devons tous et toutes adhérer.