Confessions d'un banquier pourri : extraits Pour corriger les excès, des clients de détail asphyxiés ?

Le métier d'origine des grands établisseements financiers français reste la banque de détails. Un métier censé être moins rémunérateur que la gestion d'actifs de grandes fortunes ou que la spéculation. Pourtant, avec les dérapages sur le marché des titres, le narrateur précise que "pour sauver [leurs] résultat[s]",  les banques ne pouvaient plus se tourner que vers leur métier de base, la banque de détail et son cortège de clients plus modestes. "C'était eux qu'on assommait." Et de détailler les marges astronomiques réalisées sur tous les types de crédits, consommation, prêts-relais ou découverts.

"Toutes ces niches étaient incroyablement rentables, malgré ce qu'en disait notre discours officiel", précise le narrateur, qui cynique ajoute la façon dont sa banque procède pour améliorer cette activité. "On avait réussi à faire exploser les frais bancaires : virements, chèques de banque, retraits, ouvertures de comptes, remises de cartes de crédits, consultations de comptes sur le net, tout justifiait un prélèvement d'apparence anodine." En tout, ces frais représenteraient plus de la moitié du bénéfice annuel de l'employeur de l'auteur.

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