Banques : le krach silencieux Banques françaises : - 48% depuis janvier 2011

Les trois premières banques (en chiffre d'affaires) de notre indice français sont BNP Paribas, la Société générale et le Crédit agricole. Des banques "qui ont les reins solides" et "sont capables de faire face aux nouvelles exigences réglementaires" assure François Pérol, président de la Fédération des banques françaises et patron de la BPCE.

Pourtant, les établissement de l'Hexagone ont pratiquement perdu la moitié de leur valeur en Bourse depuis janvier 2003, atteignant presque leur valeur plancher de février 2009 (indice à 49 points). Depuis le début de la crise, en novembre 2008, leur cours joue au yoyo, oscillant au gré des mauvaises nouvelles économiques et des craintes sur la dette grecque. Depuis janvier, il a perdu 48% de sa valeur.

l'indice français reflète la moyenne des cours de bnp paribas, société générale
L'indice français reflète la moyenne des cours de BNP Paribas, Société générale et Crédit agricole entre janvier 2003 et septembre 2011. © JDN

L'été 2011 a été particulièrement calamiteux pour les trois banques. L'indice était resté stable jusqu'au mois d'avril. C'est à partir de là qu'il a perdu 48% (43% pour BNP Paribas, 58% pour la Société générale et 51% pour le Crédit agricole).

Si l'on considère les chiffres depuis 2003, la BNP a toutefois mieux résisté que ses deux concurrentes (son cours a perdu 19%). La Société générale et le Crédit agricole, dont les cours ont perdu respectivement 64% et 63% par rapport à 2003, ont particulièrement été affectés par la crise grecque et leur cours demeure très volatil.

Victime de rumeurs sur "sa faillite imminente" le 10 août dernier, la Société générale a ainsi vu son cours de bourse dévisser de près de 15% en une seule séance.