La customisation de masse peut-elle relancer l'économie ? Des opportunités de business

Depuis quelques années, la customisation de masse est aussi une affaire de start-up. Elles sont nombreuses à avoir vu le jour dans le seul et unique but de vendre des produits personnalisables. Le hic, c'est que seulement une poignée d'entre elles ont transformé l'essai. Créée en 2011, l'entreprise allemande Amoonìc en fait partie. Son business ? Proposer des bijoux sur mesure à un prix abordable. Sabine Linz, la cofondatrice, revient sur les raisons de son succès.

 

sabine linz est la cofondatrice de la start-up allemande amoonic,
Sabine Linz est la cofondatrice de la start-up allemande Amoonic, spécialiste des bijoux personnalisables. © Amoonic

JDN. Amoonìc offre des bijoux fabriqués sur demande. Concrètement, comment est-ce que cela marche ?

Sabine Linz.  Selon leur goût personnel, les clients choisissent les métaux et les bijoux parmi une large sélection de créations obtenues grâce à la CAO. En collaboration avec des designers inventifs, des créations nouvelles et uniques naissent et constituent une large base dont les utilisateurs peuvent s'inspirer. Nous vendons des bagues, y compris des bagues de fiançailles, des boucles d'oreilles, des colliers, des broches et des boutons de manchette.

 

Que pouvez-vous nous dire des résultats de l'entreprise ?

Le volume de commandes a dépassé nos attentes. Et depuis quelques semaines, nous avons un nouvel associé, qui a investi une somme à six chiffres dans la société (il s'agit de Marlon Ikels, à qui l'on doit le site de personnalisation de photos galleryy.net). Notre objectif est de nous développer de plus en plus dans les mois qui viennent.

 

"Nous ne courrons pas le risque qu'une collection ne se vende pas"

Vos coûts de production ne sont-ils pas élevés vu votre modèle "à la demande" ?

Nous ne pouvons pas produire à des faibles coûts comme les entreprises qui fabriquent leurs produits à l'étranger. Afin de garantir à nos clients la meilleure qualité possible, nous produisons seulement en Allemagne. Néanmoins, nos prix sont similaires à ceux affichés en bijouterie traditionnelle puisque nous ne courrons pas le risque qu'une collection ne se vende pas.

 

Pourquoi vous limiter au BtoC ?

En ce moment, nous mettons l'accent sur le BtoC mais nous allons développer le secteur B2B dans les prochains mois.