Ces entreprises qui ont quitté la bourse Léon de Bruxelles : oublié par les analystes

Le spécialiste des moules-frites Léon a été introduit en bourse en 1997, ce qui lui permet à l'époque de financer un développement très rapide. Trop, peut-être, puisqu'en 2001, la chaîne de restauration est en dépôt de bilan.

Jean-Louis Detry et Michel Morin reprennent alors l'affaire en main et redressent la barre. Jusqu'en mars 2008, date à laquelle OFI Private Equity, un fonds d'investissement, lance une OPA amicale sur le groupe. Les deux dirigeants acceptent de céder leur participation et le fond entreprend de racheter 95% des actions pour procéder au retrait d'Euronext.

"Quels que soient les efforts des dirigeants et la qualité du management, ce type de société est condamné à chuter en bourse", explique Olivier Millet, gérant chez OFI Private Equity. "Avec peu de capital flottant et peu de visibilité, les échanges en bourse sont de plus en plus rares, ce qui provoque la baisse du cours". Or, Léon de Bruxelles a de fortes ambitions pour 2009, avec 5 nouvelles ouvertures prévues. "La bourse déprimée de nous offrait plus les moyens de ces ouvertures", regrette Olivier Millet.