Les PME, vraies gagnantes de la présidentielle Haro sur les grands groupes

Sarkozy : "Je ne veux pas opposer les PME et les grands groupes."

Sur la forme, concernant les grands groupes, les deux vainqueurs du premier tour de la présidentielle encore s'opposer. François Hollande scande devant l'auditoire de la CGPME qu'en France, "plus la taille de l'entreprise est grande, moins l'impôt sur les sociétés effectivement acquitté est élevé" ? Nicolas Sarkozy répond qu'il ne veut pas "opposer les PME et les grands groupes". "On a besoin des deux", ajoute-t-il.

En revanche, sur le fond, les deux compétiteurs semblent se rallier à une seule et même cause : faire souffler le vent de l'éthique sur le monde des affaires, même si cela doit déplaire aux grands groupes.

Et pour mener à bien cette quête, Nicolas Sarkozy n'hésite pas à proposer la création d'un impôt minimal sur les grands groupes : une mesure qui devrait permettre de taxer les bénéfices des entreprises, quel que soit le lieu où ceux-ci seront réalisés, et donc de réduire le nombre de délocalisations.

Hollande : "Plus la taille de l'entreprise est grande, moins le montant de l'impôt acquitté est élevé."

Dans le même objectif, le candidat UMP se montre favorable à l'interdiction de la déduction fiscale des dépenses de délocalisation de l'impôt sur les bénéfices des sociétés

François Hollande a également plus d'une proposition dans son sac, parmi lesquelles la suppression des stock-options, hormis pour les entreprises naissantes, ou encore le remboursement des aides publiques perçues pour les sociétés qui se délocalisent.