Ces entreprises ressuscitées par la reprise Faurecia affiche ses premiers bénéfices depuis 8 ans

aujourd'hui, son carnet de commandes est plein.
Aujourd'hui, son carnet de commandes est plein. © Faurecia

L'équipementier Faurecia est un miraculé. Depuis 2004, il alignait les pertes. La crise tombait au plus mal pour lui. En 2008, le groupe sortait à peine d'une patiente réorganisation. Fragile, déficitaire, il digérait tant bien que mal son incroyable croissance externe (en 15 ans, son chiffre d'affaires a été multiplié par 30). La crise, et sa capacité à geler l'économie, aurait pu tuer ce fleuron Français. En février 2009, le chiffre d'affaires avait chuté de près de 40% en un an. Et les pertes se sont aggravées : 574 millions en 2008, 417 millions en 2009.

Mais en réduisant ses coûts et en coupant dans 20% de ses effectifs, l'entreprise a posé les fondations de son renouveau. En 2010, elle a non seulement renoué avec les bénéfices (202 millions d'euros), mais s'est aussi débarrassé de ses dettes. Aujourd'hui son carnet de commandes et plein et la société profite à fond de la reprise. Un temps chassé, c'est désormais Faurecia qui fait office de prédateur dans le secteur des équipementiers automobiles.